26/11/2011

Un traître à notre goût / John Le Carré

Grand auteur de pavés de centaines de pages, cultivant le détail et approfondissant le caractère de ses personnages même lorsqu'ils étaient récurrents, John Le Carré qui raconta si bien les coulisses de la guerre froide vue à la hauteur de ses plus humbles exécutants, revient aujourd'hui à des personnages russes.
Le choc de la rencontre avec les anglais de 2010 est moins grand qu'en 1975 mais l'auteur montre une fois encore comment un personnage lambda peut partir la fleur au fusil dans une aventure à laquelle rien ne le prédestine.
Dans "Comme un collégien" paru en 1977, Luke est un ancien du service action de services secrets anglais déchirés et il répond présent à l'appel de Smiley qui vient de chasser un maître espion de la tête de ces mêmes services. La mission de Luke sera d'enquêter puis de ramener dans ses filets des responsables chinois importants auxquels on a promis liberté et reconnaissance en dehors de la Chine rouge.

35 ans plus tard, dans un roman deux fois moins épais, le jeune héros s'appelle de nouveau Luke, le vieux brisard se nomme Hector, le personnage à exfiltrer est un millionnaire russe qui blanchit l'argent des mafias et sent que ses successeurs le poussent dehors.
Un Traitre A Notre Goût est plus condensé, plus occidental mais tout aussi menaçant que la version 1977. La liberté n'est pas davantage garantie, la survie non plus. Le romantisme de la quête est toujours présent et John Le Carré revient à son amour pour les russes et la Russie même si les conditions ont changé. Une constante : les services anglais auront à cœur de se faire valoir auprès des plus grands qu'eux dont le présent du royaume uni dépend : en 1977, c'étaient les américains, aujourd'hui il faut plaire les financiers de tous poils et accueillir l'argent sale dans la city.

A lire : oui, un polar mais surtout un roman humain
A acheter : pour compléter une collection ou offrir à un fan

A emprunter : en rayon ROMAN POLICIER de la Bibliothèque Couronnes.

Extrait en pdf    
Le résumé de Seuil :
Deux jeunes amoureux s’offrent des vacances de rêve dans une île caribéenne. Perry est un austère enseignant d’Oxford, Gail une avocate londonienne prometteuse. Leur pays natal est en pleine récession. Ils font la connaissance de Dima, milliardaire russe fantasque et truculent qui arbore une Rolex incrustée de diamants à son poignet, un tatouage sur le pouce droit et cherche un partenaire de tennis.
Mais, en réalité, ce que cherche Dima se révélera être le moteur qui entraîne ce roman majestueux, tragique, captivant, sur la cupidité et la corruption, du Goulag à Antigua, Paris et la finale Federer/Söderling jusqu’à une planque au fin fond des Alpes suisses, en passant par les recoins les plus troubles de la City de Londres, impliquée dans une collusion contre nature avec les services secrets britanniques.

19/11/2011

Ellroy, Burke, Rendell... toujours d'attaque

Il y a des auteurs qu'on a adoré, dont on a attendu les sorties puis qui connaissent aujourd'hui notre désamour. Ils ont changé (ou pas), leurs histoires semblent caricaturales ou leurs personnages ne nous intéressent plus.
Le monde a changé autour d'eux et nous, nous avons d'autres attentes, nous affinons notre jugement... Les raisons sont nombreuses et variées.
D'autres nous ont lassé mais nous les retrouvons parfois plus tard avec plaisir : en ce qui me concerne, c'est le cas de James Ellroy et James Lee Burke.



James Ellroy a été mon coup de foudre dès le premier bouquin bien entamé, dans les eighties. Même ses œuvres moins connues de l'époque (Un tueur sur la route, par exemple) m'emballaient.
Et puis, le propre personnage de l'auteur a un peu pris l'ascendant sur ses héros. Nouvelles, autobiographie romancée, enquête sur des faists divers marquants de son enfance... les livres se sont succédés, manquant cruellement de l'énergie des premières parutions.
J'ai retenté récemment ma chance avec "Tijuana Mon Amour" annoncé comme réunissant articles de journaux et nouvelles (méfiance!).
Pourtant, le souffle est de retour, les récits de nouveau hallucinés  dans les deux recueils de nouvelles : 100 pages sur Danny getchell, le reporter mythique de L'Indiscret et 150 pages sur le flic Rick amoureux de Donna la Star...
Mon avis : du bon Ellroy, enfin !

James Lee Burke m'avait un peu lassé au fil du temps également : son personnage d'alcoolique repenti droit dans ses bottes, ses principes émouvants sur la rédemption, la façon d'élever les enfants ou de gérer les conflits raciaux en Louisiane... Tout ceci tournait un peu en rond, peut-être à cause de mon habitude de lire, quand je l'apprécie,  tout ce qu'un auteur a sorti.
Après le film réalisé par Tavernier, je suis tombé par hasard sur "La descente de Pegase" chez Rivage, paru en 2010 en France. Dave Robicheaux, l'ex flic redevenu flic, a fermé son ponton de pêche, envoyé sa fille adoptive en université... Du neuf dans la famille. Toujours, partagé entre les truands avec qui il a des rapports conflictuels et son ami de longue date qui semble s'amouracher d'une aventurière équivoque, il travaille maintenant sous les ordres d'une supérieure lesbienne et les principaux problèmes viendront de la nouvelle génération de  "fils de " gangsters ou hommes politiques. Tout finit par changer, même en Louisiane.
Pas de chapitre sur La Nouvelle Orléans et ce qu'elle est devenue depuis Katrina, rien sur Alafair qui est juste "à la fac", rien sur l'ancien employé qui gérait la boutique de pêche et peu de choses sur sa nouvelle compagne, une ex religieuse. Comme le dit la 4ème de couverture, "Dave Robicheaux a tourné quelques pages".
Mon Avis : Le roman est de bonne tenue, agréable à lire; Un bon passe-temps, une ambiance du sud agréable à retrouver même si elle perd irrémédiablement son identité.

A Ruth Rendell, je n'ai rien à reprocher, si ce n'est de ne pas être assez connue en France et moins présente qu'Ellroy ou Burke dans les rayons des libraires ou des bibliothèques.
Tous ses bouquins m'ont toujours paru intéressants, qu'il mettent en scène son inspecteur Wexford ou non.
Certains des livres débutent en montrant des personnages peu excitants, avec des questionnements
ordinaires ou au contraire semblant relever de la psychiatrie car, en dehors des enquêtes de son inspecteur Wexford qui apparait en 1964 et ressemble pourtant déja beaucoup à notre Barnaby des années 2000, Ruth Rendell évite le milieu policier et les enquêtes à résoudre.
A-t-elle créé un personnage sympathique, telles Jessica Fletcher ou Miss Marple, qui ne peuvent faire un pas hors de chez elle sans tomber sur un crime? Même pas !
Sans inspecteur de Police, sans héros stéréotypé, Rendell nous fait connaître des personnages de la classe moyenne britannique, des SDF, des adolescents largués, des petits lords... et elle nous conduit ensuite dans leurs interrogations, leurs hésitations...
Mais des retournements de situations, il y en a et les personnages qu'on croyait connaitre  au départ nous montreront combien il est facile de se laisser séduire par les apparences!
Les plus sûrs d'eux connaitrons parfois la déchéance ou une fin sanglante. Le paranoïaque sera peut-être sauvé par sa maladie.
Un peu comme dans certains Almodovar, une action qui apparait vouée à l'échec aura une fin heureuse et inversement.
A noter que ses personnages féminins sont formidables dans leurs diversités et échappent aux stéréotypes habituellement rencontrés. On en apprendra tellement sur elles au fil des pages!
Ma dernière lecture de Ruth Rendell est "Et l'eau devint sang" (Water's lovely = l'eau est bonne en version originale, plus approprié!) et c'est une réussite pour celle ou celui qui accepte de donner aux personnages la possibilité de se faire connaître.
Même en re-situant l'histoire en 2005, le lecteur aura bien du mal à anticiper quelle destinée Ruth
Rendell  infligera à plusieurs de ses personnages.

Mon avis : Excellent !
Mes préférés : Le petit été de la Saint Luc , Le journal d'Asta
Les enquêtes de l'inspecteur Wexford :  Simisola, Le petit été de la Saint Luc(1971)
 Note : Ruth Rendell publie aussi en anglais sous le nom de Barbara Vine (les titres anglais de ce pseudonyme se trouve en Français sous le nom de Rendell...)

18/11/2011

Retoucher images et photo sans installer de programme


 Pour de nombreuses raisons, on peut désirer modifier photos, images, scans sans installer de programme sur l'ordinateur : installation interdite par l'employeur, éviter une installation pour une courte activité, travail chez un client, ordinateur basique ou simple terminal connecté à internet, travail dans un web-café...
La plupart des sites en ligne demandent d'envoyer ses photos avant de les modifier mais il existe quelques logiciels de retouche qui chargeront votre image ou photo de votre ordi ou clé Usb et la sauveront de même après modification, sans inscription, sans abonnement et gratuitement.

Après quelques tests, mon préféré est pixlr.com, découvert ici.


Pixlr Editor se gère comme un logiciel de dessin et même un excellent et ses touches de raccourcis sont celles que l'on connait : copier, coller... Ainsi, sur un scan de document écrit, on règlera sans doute "Luminosité et Contraste" pour améliorer la lisibilité et la présentation.
Et pourtant vous êtes simplement en ligne sur votre Firefox ou autre navigateur.

Et toutes les transformations se font en direct, en instantané si votre adsl le permet.

Il suffira ensuite de sauvegarder sur votre ordi et pixlr vous demandera même si vous voulez écraser l'ancienne version de votre image présente sur votre disque ou clé usb, la preuve que vous êtes bien "chez vous".

De plus, pixlr.com permet de créer de toute pièce une image à partir d'une page blanche...panneaux, affiches, étiquettes... les possibilités sont immenses.

Mon avis : un must !



notes :
  • pixlr s'affiche en français mais l'aide semble uniquement en anglais. En revanche, elle proposent d'autres extrapolations de ce programme pour traiter webcams...
  • Une connexion internet est évidemment nécessaire et, avec un adsl rapide, le confort est au rendez vous.

11/11/2011

Pete Dexter , gagnant du Prix Du Meilleur Polar Points Seuil 2011

La nouvelle est arrivée rapidement aux jurés du Prix Du meilleur Polar Points 2011 et c'est bien normal : une fois l'échéance de la remise des votes arrivée, il suffisait de compter les voix (dont une double pour le président).
  • Cotton Point de Pete Dexter est classé 1er avec 15 voix, soit presque une majorité absolue.
  • Les Brumes Du Passé de Leonardo Padura (mon choix personnel) est second avec 11 voix.

Cotton Point / Pete Dexter    1er
Cotton Point sur le site de Points
Mon avis : J’ai dû me forcer à poser le bouquin après plusieurs heures de lecture, et ce afin de recommencer à vivre normalement. Les premiers chapitres sont très durs, très noirs mais je voulais en sortir avant de revenir à ma vie.
Heureusement (selon moi), l’humanité de certains personnages apparait par la suite et je lis maintenant de manière plus sereine, en témoin de ces caractères complexes.
C’est du roman noir et pas facile de dire qui sont les gentils ou les méchants… Tous coupables, comme dans « Le Cercle Rouge  » de JP Melville?




Mon avis : Quelle bonne surprise! Et la découverte pour moi d’un auteur qui a déjà plusieurs romans à « rattraper », c’est tout bénef!
Ce bouquin, c’est tout ce que j’aime dans le genre : des survivants du libéralisme pas trop cyniques, rebelles, cultivés et gourmets. Ils ont résisté à l’appel des sirènes de Floride et gardé leur âme cubaine. Les personnages sont intéressants, bien vivants au fil des pages. Les situations permettent des come backs naturels et l’auteur fait partager également son histoire. Après la neige de Syracuse (state of NY) de « Origine », l’île tropicale de Cuba est un vrai dépaysement sans que Padura nous en fasse une publicité mensongère : on y crève de faim et on y boit des bons coups! L’auteur ayant sa photo en couverture, j’ai eu tendance à le voir dans la peau de cet ancien flic…


Jugés moins convaincants par les jurés (mais chacun votait pour un seul livre préféré donc par élimination) : 
    • HIVER   Kallentoft  et  
    • LA RONDE DES INNOCENTS  Valentin Musso ( voir mon avis ci-dessous, donné sur le site Points)
    C’est un premier roman qui ressemble … à un premier roman. Les premiers chapitres me semblent patauds, l’auteur explique beaucoup (trop?) sur les personnages et il utilise une méthode qui a fait ses preuves : deux meurtres plutôt différents vont-ils être liés par la suite ou mener à deux enquêtes distinctes?
    Contrairement à Mme Figaro [...], je me lasse assez vite après quelques pages de cette lecture mais ce n’est pas un défaut rédhibitoire : j’aime cette façon de lire non-obsessionnelle et, de toute façon, je suis un peu fatigué en ce moment...
    Lisant la prose d’un auteur qui doit se faire un prénom, j’apprécie dans La Ronde Des Innocents d’y trouver des petites maladresses, une envie de bien faire comme j’en lis régulièrement dans les quelques tapuscrits qu’on me soumet parfois. Valentin Musso semble nous dire « voyez, vous aussi vous pouvez être publié ».
    Mais il y a aussi la conséquence de cette impression : je compte beaucoup sur la deuxième partie du bouquin qui devra être bien ficelée pour me convaincre que l’histoire seule aurait suffi à emballer un éditeur. Vos critiques déjà publiées ici semblent rassurantes sur ce point.

    le 01 juillet 2011 à 14 h 00 min 
    Note : finalement, la fin du livre ne rachètera pas vraiment la première partie. Juste un premier roman pas trop mal...


    ref : http://www.meilleurpolar.com/















    01/11/2011

    Les sculptures architecturales de Frank O. Gehry

    Connu en Europe pour le musée Guggenheim à Bilbao, 
    Frank O. Gehry a sa touche personnelle que l'on reconnaitra 
    ici au fil de ses architectures monumentales 
    même s'il a fait quelques bâtiments plus petits...


























     



     


    22/10/2011

    Autoportrait

    Le matin suivant, je me levai de bonne heure et me regardai dans le miroir bien que ce ne soit pas un lundi. Mes yeux semblaient encore plus plissés qu'avant, comme s'ils attendaient avec impatience la position totalement close. 
    Les poches de graisse avaient peut-être diminué - j'avais maigri au cours des derniers mois sans que j'y sois pour quoi que ce soit. 
    Autour de ma taille, le temps s'était arrêté ou était reparti en arrière, mais partout ailleurs il fonçait de l'avant: les pores toujours plus profonds, du moins, quand je les regardais dans le miroir, les poils du nez toujours plus longs. 
    Une peau de vieil homme en cours de dévelop­pement avec ces étranges marbrures rougeâtres.
    Avant, tout cela me semblait insignifiant, car j'étais un autre, cet homme de trente ans que je gardais en mémoire. Le reste n'était que conjoncturel et ne remet­tait pas l'image en cause.
    Peu à peu, il devint cependant de plus en plus difficile d'atteindre l'image originelle en moi. La surface visible, le reflet de plus en plus embarrassant, commençait à être mon véritable moi. Je n'avais peut-être pas cette apparence par hasard. Ceci était peut-être moi - ou ce qu'il en restait à présent que mon moi antérieur s'enfonçait de plus en plus profon­dément en moi et disparaissait.
    Parfois, quand à la table de cuisine je me livrais à une introspection, je ne trouvais vraiment rien en moi. Pas même un sol en plaques métalliques au-dessus d'un subconscient inaccessible, avec un peu de lumière qui filtre par les interstices des ouvertures. Je laissais un cône de lumière gris cendre jouer sur une cave aban­donnée bien nettoyée, mais ne voyais que le sol qui est tout au fond, sans trappes ni interstices, sans rien qui soit dissimulé au-dessous. 
    J'étais tout à fait normal, préparais à manger, pensais à Inger, pensais au Chas­seur, mais ce n'était que le moi quotidien qui fonction­nait en mode automatique. Il manquait quelque chose là-dessous alors que ça aurait dû être là chez un être humain.
    Que ressentais-je dans ces moments-là? Un senti­ment de vide. Que tout au fond de moi et à l'extérieur il n'y avait finalement que le vide. Ce n'était même pas éprouvant ou effroyable, juste superficiel et insi­gnifiant. Je savais qu'il manquait quelque chose mais je ne le ressentais pas.
    C'était peut-être la sagesse de la nature qui s'expri­mait ainsi. Ce que nous sommes vraiment va petit à petit être anéanti, pendant que nous pouvons encore le voir. Nous ne laisserons pas grand-chose derrière nous. La coquille d'un être, rien qui mérite qu'on s'y attarde, jusqu'à ce que, pour finir, nous partions d'ici et disparaissions.


    Convertir des lots d'images en les modifiant avec Spesoft Image Converter

    Il est souvent nécessaire de convertir des images, photos etc.. Par exemple
    - pour faire des copies en diminuant la taille avant de les envoyer par mail sans les modifier chez soi.
    - pour alléger en jpg des anciennes images Bmp de windows
    - pour personnaliser les dossiers windows avec des icônes (format ico) introuvables dans ce format
    - augmenter le contraste sur des images ou scans trop pâlots

    Spesoft Free Image Converter (Annoncé en anglais mais utilisable en français)  fait tout cela et gère en plus les formats pdf, txt... que ce soit en point de départ comme en destination. On le trouve gratuitement sur telecharger.com qui vantait récemment ses mérites.

    En voici les principales fonctions :

    1 : dans le choix de démarrage, on note qu'en plus
    • de la conversion d'une seule image, 
    • de la conversion des images d'un dossier, 
    • de la conversion des images d'un dossier et des images de ses sous dossiers, 
    on a la possibilité de créer un support de RSS sur son site à base d'images.



    Le 2ème écran propose de choisir le type des fichiers entrants (à modifier ) et on y trouve même les formats pdf, txt...











    En 3ème, on a maintenant la liste fournie des formats de destination, le format dans lequel se trouveront transformés vos fichiers ou photos. On notera la possibilité d'obtenir des ICO (images icônes de windows, des DCX (formats de fax, EXR utilisé par les studios d'animations ou FITS utilisé en astronomie.

    La fonction Crush PNG semble utile pour réduire des PNG si vous avez choisi ce format de destination.



    Le 4ème panneau propose des fonctions qui sont souvent  à l'origine de l'utilisation de ce genre de convertisseur :
    • la rotation systématique de dizaines de photos mal orientées
    • Rogner une partie des images (ici curieusement traduit "les cultures" !)
    • réduire la taille des images (pourcentage ou nombre de pixels),



     La fenêtre qui s'affiche ensuite est aussi très demandée :
    • Luminosité (lumière), 
    • Saturation des couleurs, 
    • Nuance (ici Hue en anglais)
    • Contraste, flou et netteté (Aiguiser) se règlent sur 4 niveaux (voir photo).






    Après le choix de dossier de destination, le dernier écran proposera se résumer ce qui est demandé :
    • d'où viennent les fichiers originaux
    • quel est le format des fichiers sélectionnés au départ
    • le format choisi pour le résultat
    • le dossier qui accueillera les fichiers
    Après un clic sur Démarrer, le programme démarrera le travail. La vitesse dépendra de votre PC et le suivi des transcodages s'affiche en direct.


    Selon l'éditeur, transformer un fichier image en texte permettrait de faire de la reconnaissance de caractère et rien ne s'oppose à l'obtention de pdf quel que soit le format de la source alors qu'il faut habituellement un logiciel dédié pour chacune de ces 2 fonctions!

    J'ai testé :

    Transformer des icônes PNG trouvées sur internet puis personnalisées en icônes ICO comme le demande Windows XP dans les possibilités de personnalisation de ses dossier (changer d'icone). Les icones de disques durs montrées ici se situent sur le bureau.








    Transformer une image de scan d'un texte en texte reconnu  sur une page complexe : le résultat n'est pas très bon, sur une page illustrée en tout cas.

    Transformer gratuitement son pc ou mac en ampli guitare multi-effets

    Mentionné par Audiofanzine dans un de ses tests récents, GUITAR RIG 5 PLAYER est un utilititaire semi-professionnel qui permet d'utiliser l'ordinateur comme un ampli guitare avec des possibilités que n'offre pas habituellement la simple prise "entrée micro" débouchant sur la basique amplification orientée multimedia des laptops et les hauts parleurs intégrés.


    Sur sa page de spécifications, il semble, sur PC, nécessiter la version Seven de Windows ou  Os10.6 sur Mac, les deux avec  2g° de mémoire vive. Il se déclare utilisable en :
    • Stand alone : utilisable seul en ampli et effet guitare
    • VST : géré aussi en effet sur les séquenceurs
    • Asio : faible latence (décalage entre note jouée et sortie par les hauts parleurs)
    • Core Audio : compatibilité avec l'interface audio des Macs apparue depuis Os X.
    • Wasapi : gestion d'un signal audio entre son entrée et sa sortie sur Windows depuis Vista
    • RTAS pour une compatibilité ProTools (depuis la version 8)
    • audio units : besoin de traduction?
    • Les guitaristes verront tout de suite l'intérêt de ce player gratuit car ils connaissent bien la déception garantie quand on branche une guitare à la place d'un micro ou d'un mp3 sur une entrée d'ordinateur ou même de matériel hifi : niveau du signal, impédance etc...
    • Le guitariste nomade (ou pas) loin de chez lui (ou pas) utilisera ses prises bricolées (ou pas) pour connecter son instrument sans abîmer la connexion de l'ordi : les mini-jacks des ordis se remplacent difficilement (n'est-ce pas Evemel?). 
    On leur préfèrera une interface usb basique à moins de 10 euros que l'on pourra abimer sans regret...
    Une sortie de l'ordi par le casque ne pourra qu'améliorer la satisfaction de la fibre artistique du musicien.

    Be good, have fun

    Al1

    http://www.native-instruments.com/#/en/products/producer/guitar-rig-5-player/?page=2467
    Le logiciel (gratuit) donne accès en démo à un rack d'effets. A voir s'il faut prendre ou pas cette "option".



     

    21/10/2011

    Donne-moi Tes Yeux / Torsten PETTERSSON / Roman

    Harald Lindmark est le commissaire que Torsten Pettersson a choisi pour mener l'enquête dans ce polar. Il est plutôt classique dans sa façon d'enquêter et fait mentir les américains qui répètent sans arrêt qu'il n'est point de salut en dehors des premières heures d'enquêtes.
    Ici, l'enquête s'étire sur des semaines, des mois... Harald  a tendance à regarder devant lui et ignorer les bas-côtés. Il semble incapable parfois d’additionner 2 et 2 mais a une espèce de lucidité qui lui permettra d’arrêter un des coupables. la méthodologie est ici mise en valeur : compte-rendus de brain-storming entre enquêteurs transmis en intégralité, réflexions personneles du commissaire...
    En alternance, on semble avoir parfois la narration d'un assassin qui se décrit comme 'Je" mais on profite surtout des journaux personnels de victimes et autres participants. On apprendra d'ailleurs pourquoi chacun semble se décrire en détail, affichant ses désirs et motivations alors que la tenue d'un journal n'est pas vraiment si répandue dans le monde des adultes du XXIème siècle.
     Le commissaire Lindmark comprendra-t-il  malgré tout  quelles erreurs il a commises et qu’il n’a pas réparées? Pas très sûr mais n’en est il pas souvent ainsi en dehors des romans? Quel dossier classé répond à toutes les interrogations?
    Torsten Pettersson, l'auteur,  est un sacré malin qui nous fait lire des comptes-rendus d’enregistrements audio, des extraits de journaux personnels et autre point-de-vue d’enquêteurs comme si nous faisions nous-même l’enquête. Avec cela, il nous donne gentiment quelques renseignements que les enquêteurs ignorent et qui nous font pester contre leur lenteur ou leur aveuglement et je me suis demandé s’ils réussiraient à se reprendre et à comprendre leurs erreurs.
    Lindmark trouvera un coupable et Pettersson s’en tirera avec une pirouette à la fin du bouquin, comme le font les scénaristes de séries qui nous veulent fébriles devant l'épisode suivant.
    Heureusement, il n’est pas nécessaire d’attendre la suite pour apprécier cette lecture mais ceux qui aiment les conclusions définitives seront furieux...
    Les « journaux personnels » offerts sont intéressants comme les personnages, à part peut-être les policiers qui manquent un peu de matière personnelle mais la dernière partie m’a réconcilié avec le bouquin.
    Un polar intéressant qui se déroule entre Finlande, Norvège et Suède mais dont les péripéties et personnages pourraient se tenir dans presque tous les pays d’occident avec notre passé lié à la guerre en Yougoslavie ou à la désoviétisation des pays de l'Est.

    Lire le 1er chapitre

    A lire ? oui, même sans être un inconditionnel du polar.
    A offrir ? Moins de 8 euros en poche (Points)

    17/10/2011

    Quelques modules intéressants pour FIREFOX m.a.j.




      Définissez votre compte yahoomail, ou hotmail, ou Gmail comme messagerie par défaut au lieu de lancer Outlook. 
      Horripilant de voir Outlook lancé chaque fois que vous cliquez sur une adresse mail en surfant sur internet?
      Il suffit de demander à firefox d'ouvrir plutôt votre boite mail en ligne sans sortir du navigateur.

      Pour modifier cette configuration
      • allez dans firefox puis 
      • Outils  >> Préférences >> Onglet “Applications” 
      • Sur la ligne mailto, choisissez votre messagerie préférée : yahoomail, Gmail, Hotmail...


      Quelques modules intéressants pour FIREFOX
      Au fil du temps, Firefox s'est fait des tas d'amis qui l'utilisent chaque jour et nombre d'entre nous ne retourneraient à Internet Explorer pour rien au monde. Si Chrome (de Google) est également un navigateur de pointe, Safari le préféré des Macs et Opera idéal pour paratger ses propres fichiers sans passer par un serveur, Firefox reste un mélange apprécié de rapidité, de sécurité et de personnalisation.
      Parlons personnalisation aujourd'hui.

      Dans le menu en haut de page, on ouvre la personnalisation par :
        Outils > Modules complémentaires
        (En l'absence de menu général en haut, on peut faire CTLR + Maj + A)


        La page qui s'ouvre donne droit, en vertical sur la gauche, à une liste de 4 options :
        1. Un catalogue d'options 
        2. Des Extensions
        3. Des choix d' Apparence
        4. Des plugins









        Dans le premier segment en partant du bas, les plugins,  (cliquer sur Plugins) se trouvent de nombreux additifs (plugins) installés au fil du temps qui permettent à Firefox de lire des animations flash, etc... Ils ont pu s'installer au hasard de vos installations de programmes ou être fournis d'origine.

        Au 2ème étage, Apparence se trouve la possibilité très appréciée de personnaliser le thème de votre navigateur Firefox, que ce soit pour arborer un thème qui vous est cher ou pour qu'il se démarque de vos autres applications (programmes) que vous utilisez (genre Word ou autre Picasa) : très utile en fin de journée après de multiples recherches et copier-coller...

        Chacun de nous possède le "thème par défaut" et il est possible de choisir dans la partie "catalogue" un Persona (thème) proposé que vous pourrez tester en le survolant de la souris et en patientant quelques secondes pour juger de l'effet. On le chargera ensuite et on en chargera d'autres si envie afin de pouvoir jongler au fil de ses humeurs, ses opinions ou des saisons.




         Mais la partie la plus intéressante en terme de productivité ou d'agrément se trouvera dans  l'onglet gauche des Extensions.

        En effet ces extensions concernent tous les autres éléments de la navigation sur internet.
        De plus, elles se désactivent pour un temps ou se désinstallent sans problème.

        Quelques exemples : 
        • bloquer les flashs de publicités animées et bruyantes qui détournent notre attention et ralentissent le surf pour les déclencher seulement si nécessaire (ex : Flashblock )

          • trouver une possibilité de sauver des pages internet en un seul fichier ,(ex Mozilla Archive Format qui sauve les pages entières dans un seul fichier MHT (compatible internet explorer) ou MAFF au lieu de pages de textes nues (txt) ou plusieurs dossiers liés (htm ou html))

            • enregistrer des vidéos trouvées sur Youtube telles qu'elles  (taper flv dans la recherche catalogue {voir image} )
              télécharger les videos flv
            • Convertir des vidéos ou musiques trouvées sur internet avant de les sauver :

            • connaître la réputation d'un site et s'il est exempt de virus en image ou video (ex : avast Webrep)

            • afficher à chaque nouvel onglet un best of de nos pages habituelles qu'il ne restera qu'à cliquer ou ordonner (ex : New Tab King
            • lire directement dans firefox des fichiers qui lui sont habituellement non dédiés ou les sauver différemment (ex, sauver une page en pdf pour l'envoyer en mail : Pdf on line ou taper pdf dans la recherche catalogue en haut à droite de la page catalogue).

            • rechercher des citations ou références pour un travail, exposé (Zotero) ou organiser ses recherches en carte mentale (mind mapping) comme ci-dessous (même si Chrome fait mieux en mind mapping intégré)
            • Capturer une image à partir de l'affichage d'une page web, d'une video, d'une image et l'annoter, la retoucher en direct avant de la sauver ou... (aviary)
            _______________________________________________________


            • imprimer seulement les parties intéressantes d'une page, sans les pubs, images ou autres...(Print Edit)


              Références :