03/07/2019

Réparer un pc ralenti. Windows 7 Windows 10

Cet article réunit les solutions fournies par HP mais utilisables par tous sans les outils HP.

in :  https://hp.dezide.com/ts/start.jsp?guide=PerformanceGeneral.net&section=hpsadt&HpsaVersion=8.7.50.3&

Bienvenue dans le dépannage guidé des problèmes de lenteur de l'ordinateur

 

 

1. Mise à jour des pilotes et des logiciels à l'aide de Windows Update


 

 

2. Effectuer un nettoyage du système et du disque dur

 

3. Avez-vous libéré suffisamment d’espace sur le disque dur ?

 

 

4. Rechercher des virus et des logiciels espions sur l'ordinateur


 

5. Exécution de l'utilitaire de résolution des problèmes de compatibilité des programmes

 

6. Analyser l'ordinateur pour trouver des fichiers système Windows corrompus

J'ai lu "Un père idéal", "Un employé modèle" et "Nécrologie" de Paul Cleave


 maj 2019: d'autres romans de paul Cleave ont paru depuis cet article, toujours aussi intéressants...

 

Paul Cleave  (romans parus en Français)

le 28 juillet 2014.

    En juillet 2014, Arte a consacré une semaine à la Nouvelle-Zélande qu'elle a appelée "Nouvelle Zélande : un paradis sur terre".

Mais pour Paul Cleave, écrivain néo-zélandais, Christchurch, la 2ème ville de Nouvelle Zélande est un enfer. Au fil de ses romans, il ne cesse de la décrire comme un parangon d'hypocrisie, un ramassis de beaufs la journée qui se transforme en rassemblement de dégénérés violents la nuit. Une ville moins peuplée que Toulouse peut-elle déclencher autant de haine? (Toulouse n'est peut-être pas un bon exemple quand on sait que la première écriture de "Toulouse" racontait la haine et le mépris que Nougaro vouait alors à cette ville.)

      Paul Cleave a décidé dans ses romans d'utiliser au maximum le potentiel de son environnement insulaire du bout du monde. La ville de 400 000 habitants y est plus corrompue que Gotham City, les employés de bureau méprisables, les responsables religieux pervers, les policiers paresseux ou corruptibles, la justice prompte à libérer les conducteurs alcooliques récidivistes ou emprisonner les innocents.
     Ses propres héros sont minés par la perte de leurs proches, une éducation par un père tueur en série et/ou le manque de reconnaissance qu'ils obtiennent dans leur vie professionnelle. 
Cette haine ordinaire, ce cynisme de chaque instant  pourraient donner des romans sentencieux ou englués dans la douleur portée par leurs héros mais, au contraire, l'écriture est rapide, à peine moqueuse, descriptive sans peser. Les traductions en français sont efficaces et ne ralentissent pas l'action.

     J'ai commencé ma lecture par "Un père idéal" que j'avais trouvé par hasard mais apprécié dès les premières pages : alors qu'il a passé sa jeunesse à prouver qu'être le fils d'un père "tueur en série de prostituées" ne faisait pas de lui un personnage dangereux, Edward va être rattrapé par cette ascendance et se livrer à des actes qu'il n'aura aucun mal à justifier.
Car les héros de Paul Cleave, s'ils se posent des questions, finissent toujours par justifier les horreurs qu'ils commettent.
     Ainsi, l'ex-policier de "Nécrologie" qui n'hésite pas à se faire justice lui-même trouve-t il toujours à se justifier, même lorsqu'une de ses victimes apparait par la suite innocente de ce dont il la soupçonnait. Cette histoire est parfois décrite comme "compliquée" mais on peut très bien se laisser faire et apprécier l'écriture et suivre ce détective entre ses tombes qui n'hébergent pas le bon cadavre, le prêtre toujours de bon conseil et les demeurés bizarres qui gravitent autour.
    "Un employé modèle" , c'est Joe Middleton, moyen en tout comme l'indique son nom. Un homme moyen qui s'éclate dans son hobby de serial killer dont il est plutôt fier. Si on en a déja vu, des comme-lui dans les séries télé (le technicien de surfaces pas futé que personne ne remarque mais qui remarque tout et s'avère un génie du crime), Paul Cleave en a fait son héros ici et nous le rend bien vivant et suscitant notre empathie.
A préciser qu'on lit ces romans sans soucis de la chronologie de parution : la qualité est là dès le plus ancien et on n'a pas ce regret fréquent de lire un premier roman sans y trouver la force des derniers.En revanche, pour de prochains romans en français, Paul Cleave fera revivre certains de ses personnages...


Bilan : à lire, acheter, emprunter, prêter, revendre... Excellent!


Peu traduit en français même si on attribue à cet auteur un grand succès en Europe alors qu'il est mesuré dans son pays (comme c'est étonnant!), on a la chance de trouver facilement ces romans en librairie, en bibliothèques de prêt et en Ebook.
Note : La transcription en ebooks est de bonne qualité pour les quelques romans de Paul Cleave traduits en français.







Un père idéal

Résumé: Comptable dans un cabinet d'avocats de Chrischurch, il a tout fait pour oublier et faire oublier ses sombres origines : être le fils d'un serial killer. Mais le jour où sa femme est sauvagement assassinée, c'est vers son père, toujours derrière les barreaux, qu' Edward va se tourner pour prendre conseil. Devra-t-il marcher sur ses traces pour se faire vengeance? L'instinct de tueur est-il héréditaire ? Autant de questions qu'il va devoir affronter durant une semaine qui verra sa vie bien rangée basculer
dans le chaos


extraits

"Ma photo est parue pour la première fois dans la presse quand j'avais 9 ans. Chaque journal local du pays l'a publiée, dans la plupart des cas en première page. J'ai même fait la presse internationale. C'était une photo en noir et blanc, un peu floue, mon visage était tournée vers le torse de mon père, il y avait des gens autour de nous. Après ça, on m'a vu à la télé, dans les magasines, dans d'autres journaux encore, toujours la même photo. Je n'avais jamais voulu ça, j'essayais de l'éviter mais je ne pouvais rien y faire."
...
« Je pourrais tuer en ce moment, et si le monstre avait son mot à dire, c’est ce que je ferais. La question est : Pendant combien de temps pourrais-je le faire taire ? Non, attendez-la vraie question est : Est-ce que je peux vraiment le faire taire ? »
...
"La torture est uniquement une question d'équilibre et, en règle générale, elle s'avère être un moyen extrêmement inefficace de soutirer des informations.
Le problème, ce sont les seuils de douleur : infliger en trop, et la victime dira tout ce que vous voulez pour vous faire cesser. Ce qui rend alors ses informations non fiables.
N'en infligez pas assez, et elle continuera de vous résister.
Infliger en beaucoup trop, et c'est le corps qui lâche."

 

Nécrologie

Résumé : À la suite du décès de sa fille et de sa femme et de la disparition mystérieuse de l'ivrogne

assasin, Theodore Tate, un ancien flic, s’est reconverti en détective privé. C’est lui qu’on mandate pour s’occuper d’une banale exhumation, celle du corps d’un directeur de banque dont la veuve est suspectée d’homicide. Là, un glissement de terrain accidentel révèle la présence de trois cadavres immergés dans le lac qui borde le cimetière. S’agit-il de victimes du Boucher,le seriel killer que tout le monde recherche ou bien un autre tueur en série est-il à l’œuvre ?

extraits
"La perception est une chose bizarre. Surtout quand il est question de chance.
Une personne qui survit à un accident d'avion est considérée comme chanceuse. Mais est-elle chanceuse ou malchanceuse de s'être trouvée à bord de ce vol ? La malchance d'être assis dans un avion condamné annule-t-elle la chance d'avoir survécu ?
Je ne comprend pas qu'on puisse avoir de la chance de n'avoir perdu qu'un bras."


"Il y a deux bâches étalées par terre ; sur chacune repose un corps bien habillé dans un état de décomposition plus ou moins avancé. Une tente en toile a été dressée au-dessus pour les protéger des intempéries.
Quelqu'un a tendu autour de la tente un cordon jaune sur lequel sont inscrits les mots "ne pas franchir". Pour dissuader les macchabées de se faire la belle. "


Un employé modèle

Résumé : Joe Middleton contrôle les moindres aspects de son existence. Célibataire, aux petits soins pour sa mère, il travaille comme homme de ménage au commissariat de police. Mais qui est-il vraiment… ? Des meurtres en série se succèdent, jusqu’au jour où un meurtre est commis sur le même mode opératoire que les siens mais, pourtant, Joe ne s’y reconnaît pas…Contrarié par ce coup du sort, il décide de mener sa propre enquête. (éditeur)
extraits

"Je ne souffre pas de compulsion à tuer tout le temps. Je ne suis pas un animal. Je ne cours pas partout en me déchargeant d’abus subis dans mon enfance tout en trouvant des excuses pour tuer. […] Je ne suis qu’un type normal. Un Joe moyen. Avec un hobby. Je ne suis pas un psychopathe. Je n’entends pas de voix. Je ne tue pas pour Dieu ou Satan, ou le chien du voisin. Je ne suis même pas religieux. Je tue pour moi. C’est aussi simple que ça. J’aime les femmes et j’aime leur faire des choses qu’elles ne veulent pas me laisser faire. Il doit y avoir 2 ou 3 milliards de femmes sur cette terre. En tuer une par mois, c’est pas grand-chose. C’est juste une question de perspective."

"Personne ne voulait donner un boulot quelqu'un comme moi.

- Quelqu'un comme toi ?

- Tu sais…

- Tu es spécial, Joe, souviens-toi de ça."


"Quand je rentre dans mon appartement, je vois que deux messages m’attendent. Tous deux de ma mère. Je les efface, en me demandant deux choses à la fois. Un : pourquoi est-ce que j’aime tant ma maman ? Et deux : pourquoi je ne peux pas l’effacer aussi rapidement que ses deux messages ? 
[...] Je pense à ma mère et à ses perpétuelles questions pour savoir si je suis gay. ... Est-ce que je dois retourner sur mes pas et flinguer ces deux types parce qu'ils m'ont fait me sentir si mal ? ... Que ferait Jésus ? Ce serait plutôt chrétien de ma part de retourner et de les descendre. ..."








J'ai lu Haka, de Caryl Férey

Maj 2019 ; ZULU, le film, d'après le roman et les personnages de Caryl Ferey est visible sur Netflix


le 31 octobre 2014- San Francisco.

Disparitions, bagarres, torture, scalps de parties intimes gardées en trophées, scènes de cannibalisme, sorcellerie, corps découpés, amas de corps morts pourrissants... C'est le quotidien de Jack Fitzgerald, l'enquêteur maori de Caryl Férey dans Haka, le premier volet qu'il consacre à la "culture maori".
Les estomacs sensibles s'abstiendront mais il en faut pour tous les gouts.
Pour le reste, le schéma est assez classique : un enquêteur irascible, baraqué, violent qui a perdu femme et enfant, une partenaire finaude qui lui est imposée et va apporter un peu de reflexion...
La Nouvelle Zélande est un des états les plus sûrs du monde mais elle connait pendant le roman une hécatombe : au moins dix morts selon mon estimation dont certains tailladés, d'autres dévorés par des maoris...
"Avec ce premier volet d’une série consacrée aux Maoris de Nouvelle-Zélande, Caryl Férey s’est révélé comme l’un des nouveaux talents du thriller français. (Fnac livres)".
Pas sûr que les maoris en sortent grandis mais le principe du roman noir est conservé : aucun espoir, aucune échappatoire.
En ce qui concerne l'auteur français Caryl Férey, sa bibliographie est imposante et a même été adaptée au cinéma.

Alain Lacour / San Francisco CA, Usa
La critique de "Isa tout siplement" 

  • Poche: 435 pages
  • Editeur : Folio; Édition : Nouvelle (15 janvier 2003)
  • Collection : Folio policier
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2070425932
  • ISBN-13: 978-2070425938
  • Dimensions du produit: 17,8 x 10,2 x 2 cm



J'ai vu Miséricorde de Mikkel Norgaard d'après Jussi Adler-Olsen

Maj Juillet 2019 : Aurais-je été sévère lors de la rédactiion de cet article de 2015? Trop d'attente créée par la lecture des romans qui ont précédé ce film vod? J'ai revu avec des amis Miséricorde et les autres opus de la série de films d'après les personnages de Adler-Olsen et ça se laisse voir...


Le 14 avril 2015.

Malgré les affiches aguicheuses placardées dans le métro, ce n'est pas en voyant Miséricorde, le film de en VOD que vous aurez accès au talent de son auteur, le romancier Jussi Adler-Olsen dont je disais le plus grand bien récemment. Si la trame de l'histoire est à peu près respectée, le film a tendance à réunir tous les poncifs de la normalité télévisuelle dans sa narration de l'histoire. 

Les comédiens choisis n'ont plus grand chose à voir avec ceux dépeints par l'auteur :

Carl Morck, décrit comme grognon mais plein d'humour, caustique et irrévérencieux, d'un physique peu avenant (n'est-il pas chauve?) est présenté à l'écran sous les traits d'un rugueux playboy lugubre et d'une grande tristesse.
Assad est normalement un petit gros, qui parle et rit très fort, conduit à fond la  vieille voiture de fonction et ne comprend rien aux expressions imagées de Carl. Dans le téléfilm, il est grand, séduisant, conduit raisonnablement une 508 neuve et semble uniquement présent pour donner une bonne image des minorités au Danemark.
L'histoire prend des raccourcis bien peu valorisants.
Dans le livre, la prisonnière du caisson va se montrer bien plus rebelle que dans le pauvre téléfilm qui en est tiré. Et c'est grâce à son astuce qu'elle arrivera à la fin qui lui est réservée, pas seulement avec l’intervention des deux héros et cela change tout : comme dans les autres oeuvres de Adler-Olson, les victimes ne sont pas de pauvres marionnettes qui attendent le chevalier blanc mais des humains actifs qui se battent avec la dernière énergie.

1h30 d'un polar quelconque

au lieu d'heures de lecture avec des moments de rire, d'angoisse, d'espoir... le choix est vite fait. on se précipite sur les bouquins et ebooks et il sera bien temps de voir le téléfilm qui n'est qu'une video calibrée dont la seule différence avec les modèles habituels d'avoir été tourné au danemark. 
Qui sait, la série Département V de Jussi Adler-Olsen aura peut-être la chance d'être reprise dans quelques années par un metteur en scène avec une vraie vision, comme l a été tardivement Wallander (et finalement avec des comédiens britanniques) .
L'affiche annonce qu'il s'agit du même scénariste que Millenium (film) : même punition, même motif. On ne peut résumer des romans qui mériteraient une série en un seul film sinon à perdre tout ce qui a fait leur succès en librairie.

PS1 : pour info, le 2eme volet, proposé au cinéma cette fois (après tout, avec la mode du polar nordique...) qui porte le même nom que son inspiration écrite "Profanation" continue dans la même veine : Rose, la nouvelle assistante iconoclaste et grande gueule du roman est montrée sous les traits d'une ravissante petite poupée rousse photogénique mais... bon, vous avez compris! 

PS2 : les titres français Miséricorde et Profanation n'ont évidemment rien à voir avec la traduction des titres d'origine : "La femme en cage" et "Tueurs de faisans". Mais , après tout, Retour Vers L'enfer s'appelait "Le tieur de daims" en VO...







J'ai lu Perfidia, de James Ellroy

Quelles que soient les déclarations fracassantes qu'a faites James Ellroy sur sa résurrection, son livre le plus ambitieux, etc... Perfidia est une vraie réussite par l'immersion qu'il procure au lecteur dans  Los Angeles le jour de l'attaque de Pearl Harbour .

Se situant avant ses autres bouquins de la trilogie du Grand Nulle Part, on y retrouve ses héros policiers quelques temps auparavant, les stars hollywoodiennes du moment alors que le succès radio est Perfidia ,qui donne ce drôle de titre à l'ouvrage.

L'énergie présente dans les pages est énorme et l'écriture s'interdit toute nostagie en décrivant comment l'ignorance crasse et les préjugés des californiens de l'époque est utilisée pour résoudre tous les problèmes :  les politiciens (à la moralité vacillante mais aux grands principes), les stars de l'époque que le début de la guerre semble avoir surexcitées ou les frais débarqués de la cambrousse pour y connaitre un destin.

Comme dans les bonnes séries américaines, James Ellroy à recréé un passé à ses héros des autres livres , un passé qu'il raconte ici sur les airs de la chanson
On cherche un assassin pour un crime qui fait sensation? On va chercher un profil qui nous intéresse pour le présenter au peuple et on cherchera le véritable plus tard.
On répète que la guerre n'arrivera pas? Un bon moyen de préparer les gros gains à venir quand elle sera
déclarée.

Manipulations de chacun des protagonistes, racisme assumé et organisé, préjugés de toutes sortes, pulsions sexuelles latentes ou assumées, violence surgissant à chaque instant... Ellroy a parcouru Los Angeles toute son enfance et adolescence et semble connaitre son sujet.

Les situations mises en scènes par l'auteur sont jouissives quand on les compare avec le ton d'un journal télévisé  ou une déclaration politique de 2015. Pourtant, la quête de puissance, d'argent, de sexe était déjà dans le cœur des acteurs de l'histoire et des histoires.
Ayant lu tous les plus anciens livres d' Ellroy, je ne peux me mettre à la place du nouveau lecteur mais Perfidia est malgré tout facile à lire si on le
compare à certains de ses polars hallucinés dont le narrateur est un complet malade et il ne faut pas craindre
de cliquer sur la première page. La fin du livre affiche d'ailleurs une bio de tous les personnages et permet de situer le petit nombre de ceux qu Ellroy a mêlé aux célébrités.

        Il reste que la découverte absolue de vérité, et même de justice, est primordiale pour quelques personnages de Perfidia, et je me demande si on la rencontre toujours avec cette intensité aujourd'hui en dehors des fictions écrites ou video qu'on nous propose.

Alain Lacour / Maspalomas & Paris 2015 05 06



https://www.youtube.com/watch?v=P8MjJXvnzj4

J'ai lu "Homme sans chien" du suédois Håkan Nesser

"Homme sans chien", un polar de mœurs à l'anglaise

 Patricia Highsmith vous tenait en haleine en narrant le quotidien de personnages de plus en plus étranges. Ruth rendell, dont je regrette déja la disparition récente, nous faisait entrer dans le cerveau de quelques personnages longtemps avant de faire émerger un meurtre ou un acte dramatique.
J'ai fortement pensé à Highsmith et plus encore à Rendell en entrant dans les pensées de Rosemarie Hermansson  qui vient de faire un rêve étrange : elle doit choisir entre mourir ou tuer son mari. Depuis quelques jours à la retraite, elle est perturbée par la volonté de Karl-Eric de déménager de Suède vers l'Andalousie. Le manque de soleil n'a que peu à voir avec ce choix : il permettrait aux deux époux de ne plus souffrir la honte qui les entoure depuis que leur fils cadet, Robert,  a trouvé malin de se masturber devant la caméra de la version locale de "L'Ile de la Tentation".
http://leventsombre.cottet.org/
Robert ,lui même, se demande comment il va pouvoir assurer lors de l'anniversaire de son père et de sa chouchou, l'ainée de la famille, qui doivent fêter ensemble cet événement dans la maison familiale à quelques jours des fêtes de Noël. Le reste de la famille est attendue également : les adultes , les adolescents et même le dernier né que certains disent un peu retardé.
2 jours plus tard, deux d'entre eux auront disparu et l'inspecteur local sera chargé de l'affaire.


Mon avis.

Ah, les personnage de Håkan Nesser aimeraient bien choisir selon leur gout les devoirs qu'ils ont à remplir au cours de leur vie quotidienne et éviter ceux qu'ils voient comme des corvées. Ils aimeraient bien trouver le courage de dire "non" alors que l'habitude de se soumettre les étouffe aujourd'hui. Les plus jeunes se demandent ce qu'ils feront de leur vie et quelle sera leur avenir amoureux, sexuel, professionnel... Et ces évanouissements, ces pertes de mémoires désignent-ils celles ou ceux qui disparaitront?
L'inspecteur Gunnar Barbarotti , dont c'est ici la première apparition chez l'auteur, est chargé de l'enquête , ce qui l'arrange bien au début mais lui donnera pas mal de fil à retordre.
Dieu merci (clin d'oeil à Gunnar), Håkan Nesser a évité de faire de son héros le 101ème flic ivrogne en rémission du genre policier ou de le pénaliser d'une totale absence de succès amoureux : l'homme apporte une bienheureuse santé qui nous donne envie de profiter d'autres aventures en sa compagnie.
Quant aux autres personnages, "ceux qui en ont la force ont le devoir de supporter les épreuves".

Un excellent polar difficile à abandonner.
Homme sans chien 
Hakan Nesser
  • Traduit par Esther Sermage
    Date de parution 02/05/2013
    Seuil Policiers
    480 pages - 22.50 € TTC
     

J'ai lu La trilogie de Mino (Tome 1) - Le zoo de Mengele de Gerd Nygardshaug

La trilogie de Mino (Tome 1) - Le zoo de Mengele

Elu livre préféré des Norvegiens.

 Sorti dans sa langue originale en 1989, si je me souviens bien, le bouquin est totalement en phase avec les considérations écologiques de notre époque.

Attention : spoiler_divulgâcheur : pitch : La déforestation et l'invasion sanguinaires des jungles sud américaines par les sociétés américaines à la recherche de pétrole (ou de bois exotiques, ou la réalisation de barrages,  ou déjà pour la plantation de palmistes) entraînent la migration vers les villes ou l'assassinat des indiens qui y résidaient.
L'un d'eux, Mino,  est décidé à se venger et se fait quelques amis : ils fondent un mini groupe d'action qui va tuer  les PDG des plus grandes sociétés à l'origine de ces atteintes à la forêt primaire. Une conscience écologique va t elle naître de ces actions?

Le Zoo De Mengele : Mengele prévoyait que la jungle serait une espèce de zoo dans les projets nazis concernant le monde.


Un ouvrage utopique vieux de 30 ans : je me demande combien notre monde serait mieux portant aujourd'hui si ce scénario s'était réalisé il y a 30 ans...
Un roman initiatique également qui m'a interpelé.
Je le conseille.


Aussi disponible en prêt  en Bibliothèque Ville de Paris (ebook) 



Titre :
La trilogie de Mino (Tome 1) - Le zoo de Mengele
Auteur :
Traducteur :
Editeur (Livre) :
Collection :
Date sortie / parution :
04/06/2014

9782290083345

Babelio :
La vie du jeune Mino Aquiles Portoguesa, chasseur de papillon, changera à jamais le jour où il verra son village et sa forêt réduits à néant par les grandes compagnies pétrolières américaines, et tous ceux qu’il aime tués ou envoyés dans les bidonvilles des mégapoles sud-américaines.
Alors il deviendra le bras armés de cette Amazonie que l’homme blanc foule au pied, de tous ces pauvres gens sacrifiés au nom du progrès. Alors il les tuera à son tour. Tous. Un par un.

Le Zoo de Mengele est le roman norvégien le plus populaire de tous les temps (selon un sondage officiel).