26/08/2013

Les Thrillers à lire sur sa tablette en Ebooks. A essayer !

Nouvelle adresse : http://noir-cest-noir.blogspot.com/

 

"Moi, je préfèrerai toujours un bon vieux livre!"

C'est la réponse habituelle des amateurs de lecture, quel que soit leur genre préféré.
Un choix qui remplit les bibliothèques des appartements et maisons, qui nous fait courir à la bibliothèque prendre des livres, ou les rapporter en retard.
Les liseuses électroniques n'ont pas vraiment convaincu en France mais elles ont permis la création des nouveaux standards de présentation des livres en version électronique. Plutôt répandues à l'étranger, ces liseuses ont tout fait pour rapprocher leur utilisation de la lecture d'un livre papier. L'affichage en noir et blanc est fixe, ne fatigue pas les yeux. Il est très visible en pleine lumière mais il faut éclairer une lampe pour une lecture la nuit, comme avec un livre, et tant pis pour le partenaire qui veut dormir. Les liseuses sont souvent proposées par des gros vendeurs de lacture (Fnac, Amazon...) et gèrent les droits et anti-copies qui permettent aux éditeurs et auteurs d'être rémunérés dans des conditions ressemblant à celles de l'édition papier. Google a d'ailleurs forcé le passage il y a plusieurs années en numérisant et mettant à disposition des googleurs les livres dont les droits sont tombés dans le domaine public, avec quelques erreurs, il est vrai.
Les tablettes (ipad, android, etc...) ont souvent été déclarées impropres à la lecture de romans. Elles seraient réservé à l'internet (surtout en consultation tant les claviers tactiles sont peu adaptés pour raconter sa vie),  la vision individuelle de vidéos, l'écoute de mp3 en jouant à des petits jeux, suivant son facebook etc...
Objet de désir pour les ados et jeunes adultes, elles se sont démocratisées et on en trouve à 50 euros en 7 pouces.
Cette petite taille les réduit à une utilisation en solo, comme l'est la lecture, et il est tentant de tester ce que ce petit appareil qui tient dans une (grande) poche peut donner pour la lecture des Ebooks (livres électroniques) créés au départ pour les liseuses.
Pour la lecture, étrangement, la qualité de l'écran est beaucoup moins importante que pour les fonctions multimédia, le processeur de même, la mémoire vive sans intérêt... Ainsi, une tablette basique décevante dans les autres activités se révèlera suffisante pour la lecture !

L'application-lecteur :  ALDIKO

la présentation Etagère Aldiko
 sur android, on pourra utiliser Aldiko que j'ai testé.
Gratuit, inutile donc de le télécharger sur des sites exotiques, on le téléchargera directement de sa tablette (connectée en wifi) à partir de googleplay ou autres magasins d'applis. (recherche : aldiko apk   ou aldiko android  ou...)

Aldiko lit les ebooks au format epub ou pdf.
Il présente votre bibliothèque virtuelle sous formes de livres en rayons (amusant) mais aussi, de façon plus pratique, sous forme de liste, de classement par auteur, récemment acquis, récemment lus et livre en cours. il ouvre chaque "livre" à l'endroit où vous en étiez resté, affiche le résumé (quand il existe), votre note.
les menus aldiko

Mais que donne la lecture? La lecture sur tablette change radicalement de celle dont on a l'habitude :
  • en noir sur blanc en pleine lumière ou en blanc sur noir la nuit si on le souhaite
  • en forte luminosité en plein jour, en luminosité réduite la nuit
  • en petit caractères quand on a une bonne vue, en caractères agrandis quand on a oublié ses lunettes ou rangé ses lentilles pour la nuit.
  • en couleurs contrastées quand on aime, en couleurs passée pour une lecture plus proche des éditions classiques
  • Les types d'affichage en lecture 
  • possibilité de sélectionner, copier, mailer des passages appréciés
  • il va chercher les fichiers-livres sur la carte SD ou en mémoire interne pour les installer en bibliothèque.
D'autres applications existent pour d'autres fonctions que vous pourriez préférer.
Ainsi, Aldiko est un bon lecteur gratuit mais un assez mauvais éditeur pour modifier du teste, le résumé ou le nom de l'auteur.


 Les livres

 

La plupart des livres récents existent en fichiers numériques, en epub notamment.
Pour les premiers essais, on se contentera des éditions gratuites de livres classiques dont les droits d'auteurs sont expirés ou dont les auteurs peu connus ont choisi ce genre de diffusion
Les Jules Verne et autres Robinson Crusoé se trouvent facilement à partir d'une recherche yahoo ou autre google : " epub gratuit".
Tous les livres récents sortis en librairie sont payants et seront trouvés en téléchargement sur les sites marchands de livres-papier.

A partir du PC/Mac :
  • télécharger le fichier puis le copier ensuite sur la carte mémoire micro-sd de la tablette insérée dans le lecteur de carte de l'ordi    ou
  • télécharger le fichier puis le copier ensuite sur la carte mémoire micro-sd de la tablette par cable USB  ou bluetooth                     ou
  • télécharger le fichier puis le copier ensuite sur la mémoire interne de la tablette par able USB  ou bluetooth
    http://www.atelierdedenis.com/
A partir de la tablette :
  1. faire sa recherche de livre puis enregistrer le fichier dans le dossier dédié ou choisi en notant son nom de dossier
  2. lancer le lecteur aldiko et chercher le fichier à l'endroit où on l'a enregistré en cas de doublon, aldiko vous prévient.

L'éditeur d'Ebooks : Calibre

Si les premières expériences de lecture d'ebooks vous a plu, si vous souhaitez créer puis gérer votre bibliothèque électronique, il vous faudra peut-être installer Calibre sur votre ordinateur.
Calibre est un gestionnaire/éditeur gratuit de livres électronique.
  • Il permet de renommer les auteurs de tous les livres afin d'uniformiser leur classement. Par exemple, on évitera que les sherlock holmes apparaissent avec des noms d'auteurs différents : Conan Doyle, Arthur, Arthur Conan Doyle et Doyle, Arthur Conan apparaitront dans votre lecteur comme des auteurs différents.
  • Il permet de charger les couvertures et résumés manquant sur internet
  • il permet de visionner les ebooks avant de les envoyer (envoi géré aussi par calibre) vers la tablette. On évite ainsi les ebooks gratuits mal réalisés, mal scannés ou reconnus par des amateurs plus enthousiastes que capables.

Alors?  Sans douter qu'on ne va pas jeter tous nos livres pour passer à l'électronique mais une mauvaise tablette peut faire un assez bon lecteur d'ebooks.

Les avantages sont nombreux :

  • adaptation à la lecture du moment : avec ou sans lunettes, de jour ou de nuit sans déranger l'autre.
  • bibliothèque gratuite de classiques immense et échangeable avec les amis sans les priver.
  • des dizaines de livres dans sa tablette de 200 grammes.
  • recherches de vocabulaire ou dictionnaire ou critiques directement sur internet
  • retrouver toujours la page où on en était
  • un seul appareil pour écouter de la musique en même temps ou visionner un film en solo en voiture ou au lit
  • bien que cela soit illégal en France, de nombreux ebooks sont réalisés par des amateurs ou débarrassés de leurs droits DRm et lisibles, échangeables, modifiables, téléchargeables...
Les défauts sont nombreux également :
  • nécessité de dépenser au moins 50 euros de tablette au départ
  • impossibilité d'échanger ou prêter les ebooks achetés légalement qui sont pourvus de droits électroniques DRM même quand on les a lus
  • pas de revente de livre d'occasion : on achète un droit de lire un livre, pas un livre.
  •  lecture électronique pouvant sembler fastidieuse après plusieurs heures
  • autonomie des batteries souvent limitée à quelques heures car l'écran est un écran éclairé. rester non loin du courant électrique.
  • Offrir un ebook ne fait pas très "cadeau"
auteur : ACL


https://play.google.com/store 
http://www.atelierdedenis.com/pages/Liste_des_ebooks_pdf_et_ePub_libres_et_gratuits-6839941.html
http://www.monconseillerpc.com/2013/03/charger-de-bonnes-applis-sans-google.html

Nouvelle loi sur les armes

Les LIG (low impact gun) sont autorisés aux termes de l'ancienne loi sur les armes
Tout citoyen a le droit de défendre sa vie, ses proches, ses biens.


Les HIW (High Impact Weapon) sont soumises à des restrictions particulières.
Tout citoyen a le droit à la paix et à la circulation à l'abri des agressions et de toute violence disproportionnée.

Les HIW sont autorisées aux termes suivants :
  1.  Les HIW sont autorisées au transport sous la condition d'être déchargées. Les munitions de HIW seront transportées dans des  coffrets verrouillés (Dual Key Cabinet)  conservés à plus d'un mètre de la première arme. Chaque DKC sera livré avec 2 clés non reproductibles. Une seule HIW pourra être chargée avec une seule munition dans chaque véhicule de transport personnel.
  2. Les HIW sont autorisées aux anciennes conditions en dehors des zones protégées HIWFREEZ  (High Impact Weapon FREE Zones) et des GUFREEZ ( GUn FREE Zone)
  3. Les HIWFREEZ sont :
    1. les villes et villages de plus de 100 habitants ou toute zone incluant un commerce.
    2. toute zone affichant une restriction HIWFREEZ
  4. Les GUFREEZ sont
    1. tout lieu affichant une restriction d'entrée HIWFREEZ ou GUNFREEZ
    2.  les commerces, cafés, restaurants, 
    3. les lieux publics de loisirs : cinémas, salles de jeux, stades
    4. les lieux d'enseignement
    5. les services publics,lieux d'administration locale ou nationale
    6. les services de santé publics et hôpitaux
  1. Toutes les armes à feu sont équipées lors de la vente d'une inclusion différenciée HIW ou LIG. Les anciennes armes seront équipées sous 90 jours ou devront faire l'objet d'un transport spécial pour équipement puis retour.

21/08/2013

Les Google Glass voient si vous regardez la publicité (cover from AndroidPit.fr)

http://st01.androidpit.info/styles/img/logo.pngSource : http://www.androidpit.fr/google-glass-publicite-brevet?utm_source=Newsletter&utm_medium=Newsletter&utm_campaign=NL_210813









Leila Pierre









Lors
de l'élaboration de ses lunettes intelligentes Google a du déposer de
nombreux brevets pour bloquer toutes les fonctionnalités innovantes
qu'il désirait implémenter. Un de ceux-là vient juste de ressurgir et il
fait plutôt flipper. La capacité des Google Glass à détecter si vous
regardez de la publicité. Pour mieux nous entuber ?

google glass hand
Le danger de demain ? / © Google



Toutes
les innovations technologiques ont produit leur vague d'anxiété.
L'imprimerie inventée par Gutenberg était le diable. Et que dire de la
fée éléctricité !? Les Google Glass
ne sont pas en reste, mais cette fois il semble qu'on ait bien des
raisons de s'en inquéter. Nombreuses sont les vidéos parodiques à avoir
pourtant mis le doigt sur les futurs dangers de ces lunettes connectées,
appareils photos discrets et toujours activés. Comme le dit si bien
Numerama : "Les lunettes ne serviront pas à regarder mais à être
regardé".



Elles sont déjà interdites dans bien des endroits, bars, casinos ou encore voitures. Et voilà qu'une nouvelle fonctionnalité de ces dernières fait encore scandale.


Si c'est gratuit c'est vous que l'on vend



C'est le nouveau modèle économique de la
technologie numérique : un service gratuit qui convient à l'utilisateur
car il lui permet d'échanger de nombreuses informations, sur lui-même
notamment, et d'en trouver d'autres ; et de l'autre côté un entrepreneur
qui paye pour accéder à cette manne de profils de potentiels
consommateurs et les cibler encore mieux. C'est ainsi que fonctionne
Facebook par exemple. Et apparemment, c'est également comme cela que
fonctionneront les Google Glass.

google glass patent gaze
Le brevet en question/ © Google


Selon le brevet qui a refait surface, les Glass seront capables de
voir quand l'utilisateur posera ses yeux sur une publicité du monde réel
grâce à la caméra frontale et à celle fixée sur les globes oculaires.
Que vous la voyez sur la télévision, sur un panneau d'affichage ou dans
un magazine, les Glass le sauront et seront en mesure de le communiquer
immédiatement à l'annonceur.




Ce n'est pas une technologie très
compliquée et cela ne m'étonnerait guère de voir cette fonctionnalité
également implantée sur les appareils qui utilisent déjà la détection
des yeux : Samsung Galaxy S4 et LG Optimus G Pro par exemple.


Après Payé au clic, Payé à l'oeil



De fait, comme le souligne Numerama, on
se dirige vers un nouveau modèle de publicité. Selon Google, l'objectif
ne serait en effet pas d'obtenir plus d'informations sur le porteur des
lunettes (qui peut être anonymisé), mais sur la manière dont les gens
regardent la publicité. Autrement dit ce serait une transposition du pay per click (payé au clic),
ce modèle économique où les annonceurs sont payés quand les gens
cliquent sur leur publicité bannière dans un coin du site, à l'oeil. Du Pay Per Glaze (payé au regard) donc, à savoir les annonceurs ne sont payés que lorsque les utilisateurs regardent effectivement leurs publicités.


Cela signifie également que les
publicités vont devoir devenir de plus en plus tape-à-l'oeil pour faire
de l'argent.  Au risque de transformer toute la planète en Tokyo avec
ces panneaux d'affichage vidéo partout dans la ville, et ces filles qui se font tatouer de la publicité sur les jambes ?








Via : Numerama
Source : Phys.org

11/08/2013

Value Basket casse les prix sur internet. Mais à quelles conditions?


Rappel : les commentaires des lecteurs sont en bas d'article.



Au moment d'acheter un appareil photo, un nouveau smartphone ou tout autre achat d'un certain prix, après avoir fait tous les recoupements, lu les tests sur des sites sérieux, il vient le moment de choisir où acheter.

On privilégie habituellement les sites que l'on apprécie mais comment faire quand seuls quelques sites semblent faire une formidable promotion sur l'appareil choisi?  





Le panasonic TZ30 m'a posé ce problème : beaucoup trop cher à sa sortie (environ 400 euros), on le trouve habituellement aujourd'hui entre 300 et 340 euros dans les enseignes renommées (Fnac : 321euros), des prix qui font encore hésiter même si les critiques le démarquent en bien de ses voisins de la même marque.



Or, CDiscount le propose à  221 euros ce 11 août 2013. Le site étant connu pour ses délais de livraison très variables bien qu'onéreux
( 9.90€ par la poste, 19€90 par livreur TNT dont le dépot est souvent
distant quand on rate la livraison...), j'ai tenté une recherche de prix
et un autre site semblait avoir les mêmes tarifs que CDiscount mais un
total inconnu pour moi : Value Basket.















La page de vente du site (valuebasket.fr)  est attrayante et propose même  :


  • Livraison
    gratuite 

  • Garantie de 3 ans (au lieu de 2 ans chez le constructeur).

  • L' appareil est bien noté

  • un client donne un avis enthousiaste sur le vendeur


 L'appareil est disponible uniquement en marron, est-ce la cause de ce
prix discounté?




Tous les voyants semblent au vert : l'appareil est
bien noté, un avis d'un client comblé, des conditions de prix et de
garantie exceptionnelles... Alors on achète?










Une recherche s'impose et, cette fois, même pas besoin de googler "value basket problèmes"... le simple nom de "Value Vasket avis" affiche dès le début des premières pages des plaintes de clients mécontents !

Oui, dès le premier résultat, plaintes et jérémiades sur les défauts de ce site, y compris des moqueries sur ceux qui dépensent plus de 500 euros sur un site pareil...






Les litiges portent surtout sur des paiements encaissés pour des produits non disponibles. 


Je rappelle que cette pratique est courante , notamment pour des sites d'électro ménager qui proposent des prix intéressants, encaissent votre argent, attendent les 30 jours de délai précisés en minuscule dans les conditions d'achat et livrent enfin le produit ou remboursent ensuite après des relancent nombreuses. Différents sites abritent d'ailleurs les mêmes vendeurs.

Pour Value Basket, un client cite les réponses à ses mails où la société lui promet que le remboursement est en cours, qu'il doit contacter sa propre banque...

Ce qui attire l'attention ici est que ces mécontentements apparaissent dès les premiers affichages de google.

Alors qu'en est il de Value Basket ?




  • Selon Rudy, "Cette société contrairement à ce que le site annonce est basé en Asie et
    ne parle pas le Français.Ils se servent d'un système de traduction
    automatique.LE SAV tel(éphone) est en langue anglaise.Ils ne sont pas les
    fournisseurs de ce qu'ils vendent.J'ai commandé un casque HIFI et n'ai
    pas été livré dans la bonne couleur (le modèle envoyé m'aurait couté 50
    euros de moins ailleurs),ils demandent toujours des documents et photos
    et autres afin de gagner du temps et nous décourager à percevoir une
    remboursement ou échange.De la pure arnaque!"

  • Sur le même site, 
    " Yacafocon
    " le 


    28 juin 2013écrit : "


    Après un achat chez
    Valuebasket et 3 semaines d'attente, j'ai demandé le remboursement.
    J'espère retrouver rapidement mes sous sur mon compte. Je déconseille
    fortement ce site."


 Ce serait donc un site asiatique qui ne dirait pas son nom : une solution souvent intéressante pour le consommateur mais à condition de savoir à quoi s'attendre :


  • délais de livraison de 3 semaines environ, 

  • nécessité de se renseigner auprès de son bureau de poste au bout d'un certain temps, 

  • passages en douanes aléatoires. 


Un type de consommation à réserver à des petites sommes! C'est d'ailleurs confirmé par le témoignage suivant  (sur "comment ça marche"):


  • macadam cowboy
    -

    24 juin 2013 à 19:32





    "J'ai commandé un smartphone Samsung GALAXY S4 blanc le 20 mai 2013. Débité en banque le lendemain !

    Aujourd'hui 24 juin... toujours rien.

    Après de multiples appels à Hong-Kong, puis aux Philippines, mon
    colis est arrivé le... 7 juin dans une Douane anglaise de la banlieue de
    Londres (Colnbrook,United Kingdom).

    Après une vingtaine de mails chez Valuebasket, ils me signifiaient que se posait un problème de douanes.

    Je viens de téléphoner à l'affréteur - la Société ARAMEX - où j'ai
    été reçu très cordialement et qui m'ont signifié que le problème de
    Douane avec l'Europe, dans ce cas précis, résidait dans le fait que ValueBasket... n'avait pas payé les frais de douanes !!!

    Je peux effectivement attendre mon smartphone depuis PLUS D'UN
    MOIS... La batterie va être bien raplapla et même... niquée depuis tout
    ce temps.

    J'ai exigé que ValueBasket me rembourse et je refuse le colis.

    Surtout qu'en plus on m'a signifié que le mode d'emploi était en langue mandarin exclusivement...

    On verra bien.

    Je vous tiendrai au courant de la suite (et fin ?)."




Note : Un internaute propose une astuce pour se faire livrer plus rapidement : http://irz.fr/valuebasket/



Bilan :  à partir de ces renseignements, chacun se fera son idée. Pour ma part, à tarif équivalent, j'ai préféré Cdiscount même si c'est loin d'être mon site de commerce préféré. Je réserve les sites asiatiques pour les gadgets, accessoires... en tout cas les petites sommes et le paiement Paypal ou équivallent car il fournit le remboursement en cas de non-livraison. Et il y a toujours un risque de contrefaçon ...

AL












09/08/2013

Francesca Borri, perdue dans l'enfer syrien

source : http://bibliobs.nouvelobs.com/documents/20130731.OBS1691/lettre-d-une-pigiste-perdue-dans-l-enfer-syrien.html

«Dormir chez les rebelles coûte 50$ par nuit; [...] . Vous êtes seul.»
"Si j’avais réellement compris quelque chose à la guerre, je n’aurais pas essayé d’écrire sur les rebelles et les loyalistes, les sunnites et les chiites. Parce que la seule histoire qui vaille d’être racontée en temps de guerre, c’est comment vivre sans peur"

Francesca Borri, reporter freelance italienne, par ailleurs auteur d'un livre sur le Kosovo et d'un autre sur les rapports entre Israéliens et Palestiniens intitulé 'Quelqu'un avec qui parler' évoque sa mission journalistique de pigiste en Syrie.



Il m’a finalement écrit. Voilà plus d’un an que je lui envoie des articles à la pige. Pour lui, j’ai attrapé la typhoïde et reçu une balle dans le genou. Aujourd’hui, mon rédacteur en chef a regardé les infos et a pensé que je faisais partie des journalistes italiens qui ont été kidnappés. Il m’a envoyé un e-mail: «Si tu trouvais une connexion, pourrais-tu tweeter ta captivité ?»
Le même jour, dans la soirée, j’ai retrouvé le camp rebelle où je vivais, au beau milieu de cet enfer qui s’appelle Alep, et dans la poussière et la faim et la peur, j’ai espéré trouver un ami, un mot compatissant, un geste tendre. Au lieu de ça, je n’ai trouvé qu’un autre e-mail de Clara, qui passe ses vacances chez moi en Italie. Elle m’a déjà envoyé huit messages «Urgents !». Aujourd’hui elle cherche ma carte de spa, pour se faire masser gratuitement. Les autres messages dans ma boîte de réception ressemblaient à ça: «Excellent, ton article aujourd’hui ; aussi excellent que ton livre sur l’Irak.» Malheureusement, mon livre ne parlait pas de
l’Irak, mais du Kosovo.

Du reporter freelance, les gens gardent l’image romantique d’un journaliste qui a préféré la liberté de traiter les sujets qui lui plaisent à la certitude d’un salaire régulier. Mais nous ne sommes pas libres, bien au contraire. Rester en Syrie, là où personne ne veut rester, est ma seule chance d’avoir du boulot. Je ne parle pas même d’Alep, pour être précise. Je parle de la ligne de front. Parce que les rédacteurs en chef, en Italie, ne veulent que le sang et les «bang bang» des fusils d’assaut. J’écris à propos des groupes islamistes et des services sociaux qu’ils mettent à la disposition des populations, les racines de leur pouvoir – une enquête beaucoup plus complexe à mener que le traditionnel article en direct du front. Je fais tout mon possible pour expliquer, et pas seulement pour émouvoir, et je me vois répondre: «Qu’est-ce que c’est que ça ? Six mille mots et personne ne meurt ?»

A vrai dire, j’aurais dû comprendre ça la fois où mon rédacteur en chef m’a demandé un article sur Gaza, parce que Gaza, comme d’habitude, était bombardé. J’ai reçu cet e-mail: «Tu connais Gaza par cœur», écrivait-il. «Quelle importance, que tu sois à Alep ?» Exactement. La vérité est que j’ai fini en Syrie parce que j’avais vu dans «Time» les photos d’Alessio Romenzi, qui est entré dans Homs par les égouts quand personne ne savait ce qu’était Homs. J’ai regardé ses clichés en écoutant Radiohead – ces yeux, qui me fixaient ; les yeux de ces gens en train de se faire massacrer par l’armée d’Assad, un par un, et personne n’avait même entendu parler d’un endroit nommé Homs. La conscience broyée comme par un étau, je n’ai pas eu d’autre choix que de partir en Syrie.

Mais que vous écriviez d’Alep ou de Gaza ou de Rome, les rédacteurs en chef ne voient pas la différence. Vous êtes payé pareil: 70$ par article. Même dans des endroits comme la Syrie, où la spéculation délirante fait tripler les prix. Donc, par exemple, dormir dans une base rebelle, sous les obus de mortier, sur un matelas posé à même le sol, avec cette eau jaune qui m’a donné la typhoïde, coûte 50$ par nuit ; une voiture coûte 250$ par jour.

Donc, plutôt que de minimiser les risques, vous finissez par les maximiser. Non seulement vous ne pouvez pas vous payer une assurance – presque 1000$ par mois – mais vous ne pouvez pas non plus payer un fixeur ou un traducteur. Vous vous retrouvez seul en terre inconnue. Les rédacteurs en chef sont bien conscients que rémunérer un article 70$ vous pousse à économiser sur tout. Ils savent aussi que si vous êtes sérieusement blessé, une partie de vous espère ne pas survivre, parce que vos finances ne vous permettent pas d’être blessé. Mais ils achètent l’article, même quand ils refuseraient d’acheter un ballon de foot Nike fabriqué par des enfants pakistanais.

Les nouvelles technologies nous amènent à penser que la vitesse est un élément de l’information. Mais ce raisonnement repose sur une logique autodestructrice: le contenu, désormais, est standardisé, et votre journal, votre magazine, n’a plus aucune singularité, et il n’y a donc plus aucune raison de payer un reporter. Pour les nouvelles, j’ai Internet – gratuitement. La crise que les médias traversent est une crise du média lui-même, pas du lectorat. Les lecteurs sont toujours là, et contrairement à ce que croient beaucoup de rédacteurs en chef, ce sont des gens intelligents qui demandent de la simplicité sans simplification. Ils veulent comprendre, pas uniquement savoir.

Chaque fois que je publie un témoignage de guerre, je reçois une douzaine d’e-mails de personnes qui me disent : «Ok, bel article, tableau saisissant, mais je voudrais comprendre ce qu’il se passe en Syrie.» Et j’aimerais tellement répondre que je ne peux pas proposer d’articles d’analyse, parce que les rédactions vont simplement le survoler et me dire: «Tu te prends pour qui, gamine ?» - malgré mes trois diplômes, mes deux livres et mes dix années passées à couvrir des guerres, d’abord comme enquêtrice humanitaire puis comme journaliste. Ma jeunesse, au passage, s’est volatilisée quand des morceaux de cervelle m’ont éclaboussée. C’était en Bosnie. J’avais 23 ans.

Les journalistes freelance sont des journalistes de seconde zone – même s’il n’y a que des freelance ici, en Syrie, parce que c’est une guerre sale, une guerre du siècle dernier ; c’est une guerre de tranchée entre des rebelles et des loyalistes qui sont si proches qu’ils se hurlent dessus pendant qu’ils se mitraillent. Quand vous découvrez la ligne de front, vous n’en revenez pas, avec ces baïonnettes que vous n’avez jamais vues que dans les livres d’histoire. Les guerres modernes sont des guerres de drones, mais ici ils combattent mètre par mètre, rue par rue, et on en chie de peur.

Et pourtant les rédacteurs en chef, en Italie, vous traitent comme un enfant ; vous prenez une photo hallucinante, et ils vous disent que vous avez été chanceux, au bon moment au bon endroit. Vous décrochez une exclusivité, comme l’article que j’ai écrit un septembre dernier sur la vieille ville d’Alep, classée au patrimoine de l’UNESCO, réduite en cendres tandis que les rebelles et l’armée syrienne se disputaient son contrôle. J’ai été la première reporter étrangère à y pénétrer, et les rédacteurs en chef vous lancent: «Comment pourrai-je justifier que mon journaliste n’ait pas pu entrer et que vous y êtes parvenue ?» J’ai reçu un e-mail d’un chef de service à propos de cet article: «Je le prends, mais je le publierai sous le nom de mon journaliste.»

Et puis, bien sûr, je suis une femme. Un soir, récemment, il y avait des tirs de mortier partout et j’étais assise dans un coin, avec la seule expression qu’on peut avoir sur le visage quand la mort risque de frapper d’une seconde à l’autre, et un autre reporter arrive, me regarde de la tête aux pieds, et me dit: «Ce n’est pas un endroit pour une femme.» Que pouvez-vous répondre à un type comme ça ? Crétin, ce n’est un endroit pour personne.

Si je suis effrayée, c’est parce que je suis lucide. Parce qu’Alep n’est que poudre à canon et testostérone et que tout le monde est traumatisé: Henri, qui ne parle que de guerre ; Ryan, bourré d’amphétamines. Et pourtant, à chaque fois que nous voyons un enfant taillé en pièces, c’est d’abord vers moi, la femme «fragile», qu’ils se tournent, pour savoir comment je me sens. Et je suis tentée de leur répondre : je me sens comme vous. Et les soirs où j’ai l’air blessée, ce sont les soirs où je me protège, où j’évacue toute émotion et tout sentiment ; ce sont les soirs où je m’épargne.

Parce que la Syrie n’est plus la Syrie. C’est un asile de fous.
  • Il y a cet Italien qui était au chômage et qui a rejoint al-Qaeda, dont la mère sillonne Alep pour le retrouver et lui mettre une bonne raclée ;
  •  il y a le touriste japonais qui arpente les lignes de front parce qu’il dit avoir besoin de deux semaines de «sensations fortes» ;
  •  le Suédois diplômé d’une école de droit qui est venu pour rassembler des preuves de crimes de guerre ; 
  • les musiciens américains qui portent la barbe à la Ben Laden, prétendant que ça les aide à se fondre dans le décor alors qu’ils sont blonds et qu’ils mesurent plus d’un mètre quatre-vingt-dix. (Ils ont apporté des médicaments contre la malaria, même s’il n’y a pas de cas de malaria ici, et veulent les distribuer en jouant du violon). 
  • Il y a les membres de diverses agences des Nations-Unies qui, lorsque vous leur dites que vous connaissez un enfant souffrant de leishmaniose (une maladie transmise par piqûre d’insecte) et que vous leur demandez s’ils pourraient aider les parents à le faire soigner en Turquie, vous répondent qu’ils ne le peuvent pas parce que c’est un cas particulier et qu’ils ne s’occupent que de «l’enfance» en général.
Mais nous sommes des reporters de guerre après tout, n’est-ce pas ? Une bande de frères (et de sœurs). Nous risquons nos vies pour donner une voix à ceux qui n’en ont pas. Nous avons vu des choses que la plupart des gens ne verront jamais. Nous sommes parfaits pour animer les dîners en ville. Les bons clients que tout le monde veut inviter.
Mais le secret sordide, c’est qu’au lieu d’être unis, nous sommes nos propres pires ennemis ;
et la raison du papier payé 70$, ce n’est pas le manque d’argent, parce qu’il y a toujours de l’argent pour un papier sur les petites amies de Berlusconi. La vraie raison, c’est que quand vous demandez 100$, quelqu’un d’autre est prêt à le faire pour 70. C’est une compétition féroce. Comme Beatriz, qui aujourd’hui m’a indiqué une direction erronée pour pouvoir être la seule à couvrir une manifestation, tromperie qui m’a menée au milieu des snipers. Juste pour couvrir une manifestation, semblable à des centaines d’autres.
Pourtant nous prétendons être ici afin que personne ne puisse dire : «Mais nous ne savions pas ce qui se passait en Syrie.» Alors que nous ne sommes ici que pour emporter un prix, pour gagner en visibilité. Nous sommes ici à nous mettre des bâtons dans les roues comme si un prix Pulitzer était à notre portée alors qu’il n’existe absolument rien de ce genre. Nous sommes coincés entre un gouvernement qui ne vous accorde un visa que si vous êtes contre les rebelles et les rebelles qui, si vous êtes avec eux, ne vous autorise à voir que ce qu’ils veulent bien vous montrer.
La vérité, c’est que nous sommes des ratés. Deux ans que ça dure et nos lecteurs se rappellent à peine où se situe Damas, le monde entier qualifie ce qui se passe en Syrie de «pagaille» parce que personne ne comprend rien à la Syrie – hormis le sang, encore le sang, toujours le sang. Et c’est pour cette raison que les Syriens ne nous supportent plus maintenant. Parce que nous montrons au monde entier des photos comme celle de cet enfant de sept ans avec une cigarette et une kalachnikov. Il est clair que cette photo est une mise en scène mais elle a été publiée dans les journaux et sur les sites web du monde entier en mars et tout le monde criait: «Ces Syriens, ces Arabes, quels barbares !»
Lorsque je suis arrivée ici la première fois, les Syriens venaient vers moi et me disaient: «Merci de montrer au monde les crimes du gouvernement.» Aujourd’hui, un homme est venu vers moi ; il m’a dit: «Honte à vous.»
Si j’avais réellement compris quelque chose à la guerre, je n’aurais pas essayé d’écrire sur les rebelles et les loyalistes, les sunnites et les chiites. Parce que la seule histoire qui vaille d’être racontée en temps de guerre, c’est comment vivre sans peur. Tout peut basculer en une fraction de seconde. Si j’avais su cela, alors je n’aurais pas eu si peur d’aimer, d’oser, dans ma vie ; au lieu d’être ici, maintenant, recroquevillée dans l’obscurité et la puanteur, en regrettant désespérément tout ce que je n’ai pas fait, tout ce que je n’ai pas dit. Vous qui demain serez encore en vie, qu’attendez-vous ? Pourquoi hésitez-vous à aimer ? Vous qui avez tout, pourquoi avez-vous si peur ?
Francesca Borri
Traduit de l'anglais par Véronique Cassarin-Grand et David Caviglioli
Avec l'autorisation de la 'Columbia Journalism Review'

Ce texte sur son expérience syrienne a été publié le 1er juillet 2013, sur le site de la 'Columbia Journalism Review', par Francesca Borri, journaliste indépendante italienne, par ailleurs auteur d'un livre sur le Kosovo et d'un autre sur les rapports entre Israéliens et Palestiniens intitulé 'Quelqu'un avec qui parler' (Manifestolibri, 2010).
Il a suscité de très nombreuses réactions, auxquelles Francesca Borri a elle-même répondu sur le site du 'Guardian'. le nouvel OBs publie une version traduite en français.

05/08/2013

GB 84 / David PEACE / Roman ou la première mort de Margaret Thatcher


Posted: 05 Aug 2013 02:48 AM PDT
Le gouvernement britannique était prêt à offrir des obsèques nationales à Margaret Thatcher (décédée en avril 2013)  mais il avait compté sans la mémoire des anglais quant à ce 1er ministre qui a fait basculer leur société vers le libéralisme le plus sauvage en supprimant la plupart des actions et aides gouvernementales qui unissaient le pays et montrant son absence totale de compassion envers les ouvriers et leurs syndicats.
Un rapport urgent des services de renseignements étudiant les réseaux sociaux l'a convaincu de n'en rien faire : exceptionnellement, le temps qui a passé n'a pas effacé la rancune des anglais à l'égard de cette reaganienne convaincue, de ses privatisations meurtrières (au sens propre de l'adjectif quand on pense aux accidents du rail liés) : commentaires incendiaires sur facebook, téléchargements en masse de "The witch is dead", ventes records de champagne et beuveries des fêtards à l'annonce de la mort de la "sorcière". Pourtant les premiers commentaires des médias et personnes politiques interrogées n'étaient qu'éloges, vantant l'entrée de l’Angleterre dans la période moderne (comprendre "libérale décomplexée).  Le gouvernement a pourtant fait officiellement machine arrière en annonçant des obsèques non nationales bien que coûtant plus de 10 millions de Livres aux contribuables de sa très gracieuse majesté.
Une bonne occasion de lire ou relire GB 84 de David Peace pour nous remémorer cette période  très éloignée de l'insouciance du disco.





29 nov. 2010 : Toi qui ouvres GB 84 de David Peace, oublie toute idée de Happy ending, morale, justice, équité...
Certes, nous avions été bien préparés par les opi précédents collant toujours au plus près de la réalité sociale de l'Angeleterre des seventies et du début des eighties. On nous décrit souvent aujourd'hui ces époques comme presqu' insouciantes et colorées. Pas chez David Peace! Il laissait autrefois un peu d'espoir et d'amour à ses héros mais
ici, c'est terminé!
Dans GB 84, on commence en pays noir (minier) après plusieurs mois de grève et le durcissement des positions en présence.
  • Neil Fontaine, qui rédige une partie des chapitres, est le chauffeur-garde du corps- nounou de  Steven Sweet , l'exécuteur des basses œuvres de la dame de fer qui, elle, dirige le royaume uni vers un libéralisme total.
  • Contre eux, le président du syndicat des mineurs et sa lutte sont dépeints par le trésorier du groupe,  Terry Winters, dont les narrations alternent avec celles de Fontaine.
  • Le Mécanicien  est lui totalement dans la violence : elle fait partie de son passé et il reprend du service comme nettoyeur pour son propre compte... mais pas seulement.
  • Tinkerbell (un clin d'oeil à Le Carré?) est un spécialiste des écoutes illégales et il aime son travail. C'est en fait son obsession, : enregistrer tout ce qu on lui demande mais aussi pour son propre compte. Il va "périr" par où il a péché.
  • Elles ne parlent pas directement dans le roman mais les femmes sont omniprésentes dans le roman : les épouses des mineurs qui les nourrissent en les poussant à la reprise ou à la dureté, Margaret Thatcher qui profitera de l'opération de façon magistrale mais aussi Theresa, la femme mystérieuse de Terry Winters et surtout,  l'un des principaux moteurs du suspense, cette Diane, liée à plusieurs des narrateurs.
  • En chronique, façon colonnes de journaux, deux mineurs Peter et Martin nous racontent leur grève de 1984.
Et le thriller là-dedans?
L'angoisse est partout. En regard de nos grèves de la rentrée 2010, la violence de cette période au royaume désuni est incroyable. Les coups, le sang, la faim, le froid, les humiliations se déchainent et ne connaissent aucune limite. Les informations que nous avions en temps réel de cette guerre civile semblent avec le recul bien parcellaires alors que Martin et Peter  donnent  leur témoignages des batailles qu'ils livrent chaque semaine contre les forces policières qu'ils ont pourtant payées de leurs impôts.
C'est magistral, dur, fourmillant de vie et de mort. Un bouquin qui laisse des impressions qui perdurent. Une histoire qui n'est pas finie en tout cas, ni dans le roman, ni dans "la vraie vie". Et je ne peux m'empêcher de penser à James Ellroy par la richesse, l'opulence des impressions, témoignages, côtés sombres mais plus aucune candeur ici...
A lire : oui, absolument.
A acheter : question de moyens financiers mais oui, sans regret. ( 3 euros en occase)
En dotation dans de nombreuses bibliothèques de ville.

le bouquin : GB  84 / David PEACE / 2004: Rivages / Noir / Payot  2009   652 pages 10€50  POCHE


D'autres sites sur Peace :  Black Novel     Moeurs Noires

Les sources annoncées par David Peace :
A Century of Struggle - Brimin's Miners in Pictures by the National Union of Mineworkers (1989).
A Word to the Wise Guy hy Thc Mighty Wah (Beggars Banquet. 1984).
Blood Sweut & Tears by Roger Huddle, Angola Phillips. Mike Situons & John Sturrock (Artworker Books,1985).
Coal, Crisis and Conflict hy Jonathan & Ruth Wintcrton (Manchester University Press, 1989).
Counting the Cosi by Jackie Keating (Wharncliffe, 1991).
Digging Deeper edited by Huw Bcynon (Verso, 1985).
Enemies u(the Smte by Gary Murray (Simon & Schuster, 1993).
Free Agent - the Unseen War 1941 - 1991 by Brian Crozier (HarperCollins, 1993).
Lobster - Tue Journal of Parapolitics. Issues 1-40 edited  by Robin Ramsay (CD- ROM www.lobster-magazinc.co.uk ).
MicroTes by Cabaret Voltaire (Virgin, 1984).
Miners on Strike by Andrew J. Richards (Berg, 1996).
Neither Washington nor Moscow hy the Redskins ( london, 1986).
One of Us by Hugo Young (Pan. 1993).
Open Secret hy Stella Rimington (Hutehinson, 2001).
Policing the Miners' Strike by Bob Fine & Robert Millai  (Lawrence & Wishart, 1985).
Scargill - the Unauthorized Biography by Paul Routiedge (HarperCollins, 1993).
Small Town England by New Model Army (Abstract, 1983-4).
Smear - Wilson and the Secret State by Stephen Dorril & Robin Ramsay (Grafton, 1992).
State of Siege by Jim Coulter, Susan Miller & Martin Walker (Canary Press, 1984).
Sirike - A Sunday Times Insight Book by Peter Wilsher, Donald Macintyre & Michael Jones (Andre Deutsch, 1985).
The Enemies Within by lan MacGregor with Rodney Tyler (Collins, 1986).
The Enemy Within by Seamus Milne (Verso, 1994).
The English Civil War Part !l by Jeremy Deller (Artangel, 2002).
The Miners' Strike - Loss without Limit by Martin Adney & John Lloyd (Routledge & Kegan Paul, 1986).
The Miners' Strike Day by Day by Arthur Wakefield (Wharncliffe, 2002).
The Miners' Strike in Pictures by News Line Photographers (New Park, 1985).
The National Front by Martin Walker (Fontana, 1977).
The Political Police in Britain by Tony Bunyan (Quarte.1977).
Thurcroft - A Village and the Miners' Strike by The People of Thurcroft, Peter Gibbon & David Steyne (Spokesman, 1986).
Understanding die Miners' Strike by John Lloyd (Fabian Society, 1985).
Welcome to the Pleasuredome by Frankie Goes to Hollywood (ZZT, 1984).



Note :  David PEARCE a quitté le royaume désuni pour le Japon en 1992 quand John Major , du même parti que Margaret Thatcher a pris sa succession.

3 remarques :
  1. Les peuples, comme les individus, ont du mal à reconnaître leurs erreurs  : il est connu en marketing qu'on a tendance a racheter une marque qui nous a déçu pour éviter de reconnaître son erreur.
  2. La condition d'émigré peut être très reposante car elle évite de se sentir impliqué dans les mauvais choix des politiques et politiciens...Rien de mieux que ce pays : le japon, j'aime aussi.
  3. Quand on se rappelle de ces quelques grandes gueules de sportifs et chanteurs engagés qui devaient quitter la france si sarkozy était élu, je constate qu'ils sont toujours là, au moins en présence média et pub. Peace a eu le courage de partir et je ne suis pas sûr que la version Blair du parti travailliste l a convaincu de revenir au pays.
  4. Si le marketing a toujours raison, malheur à nous en 2012 en France.
Bibliographie de DP : (liens vers wikipedia france)
  • 2002 : 1974
  • 2003 : 1977
  • 2004 : 1980
  • 2005 : 1983
  • 2006 : GB 84   (le livre annonce 2004 pour la vo et 2009 pour la vf)
  • 2006 : 44 jours"
  • 2007 : Tokyo année zéro
  • 2010 : Tokyo, ville occupée    
Tous ces ouvrages sont publiés en France  aux éditions Rivages.

La mort de Jimmy Hoffa

In « Vendetta » Roman, de R.J.Ellory

Extraits de la confession au FBI d’Ernesto Perez après la disparition d’Eleanore Duncan.


« J’avais déjà entendu le nom de Jimmy Hoffa, mais j’ignorais quelle était son importance dans le milieu. Tony Pro a éclaté de rire.
« Hé, Fabio, où tu as dégoté ce gamin ? Tu as été le chercher dans une ferme ? »
Calligaris s’est esclaffé à son tour et s’est tourné vers moi. « Tu as déjà entendu parler des Teamsters ? » J’ai fait signe que non.
« Une sorte d’organisation de travailleurs... un syndicat pour les routiers et les ouvriers et tout ça. Bordel, j’ai entendu dire que les Teamsters avaient même un syndicat pour les prostituées et les strip-teaseuses.
— Sans déconner ? s’est exclamé Tony Pro. Bon Dieu, ce que les temps changent !
— Enfin, bref, a poursuivi Calligaris. Les Teamsters, la fraternité internationale des Teamsters, c’est une putain d’organisation énorme qui gère les syndicats et les fonds de pension et toutes sortes de trucs. » Il s’est tourné sur sa gauche. « Hé, Matteo, toi qui as beaucoup bossé là-dessus, qu’est-ce qu’on dit des Teamsters ? »
Matteo Rossi s’est éclairci la voix.
« On dit qu’ils organisent les désorganisés, qu’ils font entendre la voix des travailleurs dans les allées du pouvoir, qu’ils négocient les contrats qui transforment le rêve américain en réalité pour des millions de gens, qu’ils protègent la santé et la sécurité des travailleurs et qu’ils luttent pour conserver les emplois en Amérique du Nord. »
Une vague d’applaudissements a parcouru l’assistance.
« Il me semble, a déclaré Tony Pro, que quelqu’un devrait s’occuper de la santé et de la putain de sécurité de Jimmy Hoffa. »

 Il était encore question du syndicat des routiers et de ce Hoffa dont j’avais entendu parler bien des mois auparavant au Blue Flame.
« Faut qu’il parte, faut qu’il dégage, a déclaré Don Calligaris. C’est une petite merde, un rien du tout, un enfoiré arrogant. Juste sous prétexte qu’il était le président du syndicat, il croit que tout le pays lui appartient. Ils l’ont envoyé en taule pour cette histoire de corruption de juré et de fraude, mais ce trou du cul de Nixon l’a gracié et il revient nous emmerder comme un putain de cancer. Bon sang, pourquoi il nous fout pas la paix ? On s’en sort très bien avec Frank Fitzsimmons, merde, c’est un ange comparé à Hoffa. Mais non, Hoffa doit foutre son nez là où on veut pas de lui, et il arrête pas de casser les couilles à tout le monde. Faut s’occuper de ce connard... faut qu’il dégage une bonne fois pour toutes. »
En juillet 1975, il y a eu des réunions, de longues réunions. J’ai vu des gens aller et venir à la maison, et chez Don Calligaris aussi – des gens comme Tony Provenzano et Anthony Giacalone. J’ai appris que Tony Pro était pour le moment vice-président du syndicat des routiers et, chaque fois qu’il parlait de Jimmy Hoffa, on aurait dit qu’il parlait d’une chose dans laquelle il aurait marché sur le trottoir.
« Quand on demande à Frank de fermer les yeux, il fait comme s’il n’avait rien vu, et c’est exactement ce qu’on attend de lui, disait Tony Pro. Nixon a dit à Hoffa de ne pas se mêler des syndicats pendant dix ans, ça faisait partie du marché pour sa grâce. Maintenant, il revient et on a les fédés sur le dos comme pas possible. Ce type... bon Dieu, on arrête pas de lui répéter de rester hors des affaires, mais il est tellement sourdingue que c’est à croire qu’il a pas d’oreilles. »
Le 28 juillet, un lundi, Don Calligaris nous a convoqués Dix Cents et moi. Quand je suis arrivé, la maison de Mulberry était bondée. Il y avait des gens que je connaissais, d’autres que je n’avais jamais vus. Aucun nom n’a été prononcé, mais Dix Cents m’a dit plus tard que le type assis à côté de Joe Giacalone était Charles « Chuckie » O’Brien, un ami très proche de Jimmy Hoffa, quelqu’un que Hoffa appelait son « fils adoptif ».
« Nous allons descendre cet enfoiré, a déclaré Joe Giacalone. Il y a eu un vote et ce putain de raté est un homme mort. Nous en avons tous marre qu’il nous casse les couilles. »
Une réunion devait se tenir dans le Michigan, dans un restaurant appelé le Machus Red Fox, à Bloomfield Township. Hoffa retrouverait Tony Provenzano, Tony Giacalone et un leader syndical de Détroit pour discuter de son intention de briguer la présidence du syndicat. Hoffa voulait savoir si les poids lourds le soutiendraient s’il se présentait contre Frank Fitzsimmons.
Tony Pro et Tony Jacks n’arriveraient jamais. Tony Jacks irait comme à son habitude faire sa gym au Southfield Athletic Club, et Tony Pro serait à Hoboken, dans le New Jersey, occupé à visiter les bureaux locaux du syndicat. Il ferait en sorte de serrer beaucoup de mains et de parler à beaucoup de gens pour que l’on n’oublie pas qu’il était là. Le leader syndical serait retardé et arriverait au Machus Red Fox après 15 heures. Joe Giacalone avait une Mercury bordeaux qu’il prêterait à Chuckie O’Brien. Chuckie arriverait au restaurant et informerait Hoffa que le lieu du rendez-vous avait changé. Hoffa ferait confiance à Chuckie sans hésitation. Il grimperait dans la voiture et laisserait sa propre Pontiac Grand Ville sur le parking du Machus Red Fox. Et il ne sortirait jamais vivant de la Mercury.

[...]

« Donc, c’est pour mercredi, a annoncé Tony Jacks. À partir de maintenant, le nom de code, c’est Gémeaux. C’est tout, juste un mot. Je ne veux entendre ni noms, ni dates, ni lieux. Je veux juste entendre un mot quand vous ferez allusion à cette affaire, et ce mot, c’est Gémeaux.
— Qu’est-ce que ça veut dire ? a demandé Tony Pro.
— C’est un putain de signe du zodiaque, espèce d’abruti. Un putain de signe zodiacal, un truc dans les étoiles, et il y a une image avec un type à deux têtes ou un truc à la con de ce genre. C’est juste un putain de mot, OK ?
— Alors, pourquoi celui-là ? a insisté Tony Pro.
— Parce que c’est ce que j’ai décidé, a répliqué Tony Jacks. Et parce que Jimmy Hoffa est un putain d’hypocrite à deux visages et il va les perdre tous les deux mercredi. »
Je me suis donc rendu dans le Michigan et j’ai rencontré Jimmy Hoffa par un mercredi après-midi chaud à Bloomfield Township. C’était un type costaud. Grosses mains. Grosse voix. Mais il était nerveux. Je crois qu’il savait qu’il allait mourir. Il est monté dans la Mercury quand Chuckie O’Brien s’est pointé au Machus Red Fox, et j’avais beau être assis à l’arrière, il ne m’a pas demandé qui j’étais. Il parlait trop vite, demandait pourquoi le lieu du rendez-vous avait été changé, si Provenzano et Giacalone étaient déjà là, si Chuckie savait s’ils soutiendraient ou non sa candidature à la présidence du syndicat.
Il s’est beaucoup débattu quand je lui ai passé le fil de fer autour du cou depuis la banquette arrière. Il s’est débattu comme Don Ceriano, mais je n’ai rien éprouvé. Chuckie a dû lui maintenir les mains sur les cuisses, ce qui n’a pas été chose facile vu que ce n’était pas un poids plume. Jimmy Hoffa a chèrement vendu sa peau, il a résisté jusqu’au bout, et il y a eu un sacré paquet de sang. Mais c’était juste une question de business cette fois, et il y avait très peu de choses à en dire. Il avait foutu mes employeurs sérieusement en rogne, un point c’est tout. Il avait peut-être été le président du syndicat des routiers, mais l’expression de son regard dans le rétroviseur, l’expression que j’ai vue quand il a rendu son dernier souffle, a été la même que pour tous les autres. Qu’il s’agisse du pape ou d’un leader syndical ou du Christ ressuscité, quand ils voyaient s’éteindre la lumière derrière leurs yeux, ils avaient tous l’air d’instituteurs effrayés.
Je me disais que ça m’arriverait peut-être aussi un jour, mais bon, je verrais bien le moment venu.
Un peu plus de vingt minutes plus tard, je descendais de voiture avec une corde de piano ensanglantée dans ma poche tandis que Jimmy Hoffa, 62 ans, était emmené vers le sud jusqu’à une usine de traitement des graisses où il serait transformé en savon. J’ai regagné le Red Fox à pied, puis j’ai pris un bus jusqu’à Bloomfield. De là, j’ai pris un autre bus jusqu’à la gare. J’ai été de retour à Manhattan le jeudi 31 juillet. Treize jours plus tard, c’était mon trente-septième anniversaire. Don Fabio Calligaris et Tony Provenzano ont organisé une fête en mon honneur au Blue Flame, une fête que je n’oublierai jamais. »

Extraits de la confession au FBI d’Ernesto Perez après la disparition d’Eleanore Duncan.
[...]
Lorsque Hartmann fut escorté à travers la ville depuis les locaux du FBI jusqu’au Royal Sonesta – un convoi de trois voitures, lui-même ayant pris place dans le véhicule du milieu avec Woodroffe, Schaeffer et Sheldon Ross –, il avait plus l’impression d’être le coupable que le confesseur. Car c’est ce qu’il était, non ? Le confesseur d’Ernesto Perez, un homme dont la vie n’était qu’une inconcevable succession de cauchemars.
« Je n’en reviens pas, n’arrêtait pas de répéter Woodroffe. Le meurtre de Jimmy Hoffa doit être l’un des meurtres non élucidés les plus importants de tous les temps...
— Après celui de Kennedy », observa Ross, commentaire qui lui valut des regards désapprobateurs de la part de Woodroffe et Schaeffer.
Hartmann supposait que la théorie officielle en vigueur au Bureau était que J. Edgar Hoover et la commission Warren avaient eu raison dès le début. C’était, s’imaginait-il, l’un de ces sujets de conversation qui n’étaient jamais abordés. Les gens avaient leur opinion, mais ils la gardaient pour eux et ne la laissaient jamais franchir leurs lèvres.
« Jimmy Hoffa... putain de bordel de Dieu, reprit Woodroffe. Je m’en souviens. Je me souviens de quand ça s’est passé. Je me souviens de toutes les spéculations, des comptes rendus dans les journaux, des théories sur ce qui lui était arrivé.
— Tu devais être adolescent, remarqua Schaeffer.
— Peu importe. Je m’en souviens bien. Et quand j’ai intégré le Bureau et que j’ai commencé à lire des dossiers liés au crime organisé, ce nom apparaissait constamment. C’était la grande question... qu’est-ce qui a bien pu arriver à Jimmy Hoffa ? Je n’en reviens pas que ce soit Perez qui l’ait tué. Et ce Charles Ducane, le putain de gouverneur de Louisiane, était au courant... il l’a même sanctionné...

[...]
Hartmann attrapa une autre cigarette. Il était temps de changer le ton de la conversation avant que Perez ne se mette en colère.
« Je trouve remarquable que vous soyez responsable de la mort de Jimmy Hoffa.
— Il est mort, il a bien fallu que quelqu’un le tue. Pourquoi pas moi ?
— Avez-vous aussi tué Kennedy ?
— Lequel ?
— Vous les avez abattus tous les deux ? demanda Hartmann avec un sourire.
— Ni l’un ni l’autre, même si je pense que je m’en serais tiré, contrairement à Oswald et Sirhan Sirhan, qui n’y étaient au bout du compte pour rien, quoi qu’en aient dit J. Edgar Hoover et la commission Warren. L’assassinat de Kennedy et le mystère qui entoure sa mort depuis quarante ans doivent constituer le plus spectaculaire et le meilleur exemple de propagande gouvernementale de tous les temps. Adolf Hitler aurait été fier de ce qu’a accompli votre gouvernement. N’a-t-il d’ailleurs pas affirmé que plus le mensonge était énorme, plus on le croyait facilement.
— C’est aussi votre gouvernement, remarqua Hartmann.
— Je suis sélectif... il faut choisir entre la peste et le choléra. Les États-Unis ou Fidel Castro. J’en suis encore à essayer de décider auquel des deux je préfère être allié. »

[...]

« La clémence ? demanda Perez. La grâce ? Vous croyez que c’est ce que je suis venu demander ?
— Non, répondit Hartmann en secouant la tête. Je ne pense pas.
— Je suis venu ici de mon plein gré. Je me suis rendu à vous sans résistance. J’aurais pu continuer de vivre ma vie, j’aurais pu ne rien faire. Si je n’avais pas appelé le FBI, si je n’avais pas parlé à ces gens, si je ne vous avais pas demandé de venir, alors nous ne serions pas en train d’avoir cette conversation. J’aurais pu enlever la fille, j’aurais pu la tuer, et personne ne serait plus avancé.
— Ils vous auraient retrouvé », répliqua Hartmann. Perez se mit à rire.
« Vous croyez, monsieur Hartmann ? Vous croyez vraiment qu’ils m’auraient retrouvé ? J’ai bientôt 70 ans. Je fais ça depuis près de cinq décennies et demie. C’est moi qui ai tué votre Jimmy Hoffa. Je lui ai passé une corde de piano autour du cou et j’ai tiré si fort que j’ai senti la corde buter contre ses vertèbres. J’ai fait toutes ces choses, à travers tout le pays, et ces gens ne connaissaient même pas mon nom. »
Hartmann savait que Perez disait vrai. Il n’avait pas survécu à cette vie en étant stupide. S’il avait voulu tuer Catherine Ducane, il l’aurait fait, et Hartmann supposait que le meurtre n’aurait jamais été élucidé.

In « Vendetta » Roman, de R.J.Ellory



"Avec subtilité et élégance, Ellory livre ici un excellent roman, rusé et habile, et renouvelle un genre auquel seul Ellroy avait su donner ses lettres de noblesse."